Avant de commencer cet article, je tiens à remercier Marie et l'Agence TriBeCa de m'avoir permis d'aller à la Foire de Paris.
Dimanche, vers 13h, j’arrive à la Porte de Versailles, accompagnée de ma sœur. Il y a du monde, beaucoup de monde, et l’atmosphère est plutôt familiale. Il y a plusieurs espaces à voir, mais l’après-midi passant vite, nous avons décidé de réduire les déplacements et de ne pas trop s’éloigner de la scène extérieure pour assister aux concerts du Festival 100 Pur Son.
Le temps n’est pas à la fête et ça aura une fâcheuse incidence sur la suite de la journée. Après avoir passé plus de deux heures à parcourir les stands de beauté et créations –la pêche aux échantillons fut plutôt misérable-, nous avons assisté au premier concert. Comme il n’y avait pas grand monde, nous étions aux premières loges. L’artiste qui ouvrait le programme du jour était Oshen. Je n’en avais à priori jamais entendu parler, mais j’avais quand même lu qu’elle était plutôt orientée chanson française. Et bien, croyez-moi, rien que pour cette artiste, je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement. Excellente surprise même si au tout début, on se demande presque que vient faire là cette frêle jeune fille. On ne peut lui donner d’âge, mais il apparaît bien vite qu’elle n’est pas débutante. Son univers est assez détonnant comparé à ce que j’écoute d’habitude. Elle est espiègle, son vocabulaire parfois cru nous plonge dans son monde à elle. Sa voix est vraiment jolie et elle est très à l’aise sur scène. Pour citer quelques chansons qui m’ont marquée, je dirais « Feu follet », « Chanson Fantôme », « Jim » et « Abécédaire Amoureux ». Mais tout est agréable et sympathique à écouter. Bref, à approfondir en version album ? Allez sur son site pour écouter des extraits, c'est toujours plus parlant que des mots ! Pour le battement vis-à-vis du prochain concert, c’est l’espace « ici et ailleurs » qui nous a permis d’attendre. Des allées colorées, un voyage à travers les stands, les yeux sont en action constante. On observe et c’est vraiment chouette. Parfois, les objets sont redondants, ça se ressemble, mais ça doit être bon pour la concurrence ? Vers 16h30, retour dehors. Malheureusement, il pleut, il y a plein de flaques d’eau, et comme l’évoque le dessin de mon introduction, j’ai viré serpillière... Complètement trempée, avec un temps affolant, j’étais presque frigorifiée. Pour limiter les dégâts, il a donc été établi que nous ne ferions que la moitié du concert avant de retourner au chaud. Le second artiste s’appelait Monsieur Clément. J’avais peut-être déjà entendu son nom, mais pas ses créations. C’est un groupe qui est venu s’installer sur scène, rapidement rejoint par ledit chanteur. J’avoue être assez mitigée sur ce que j’ai entendu. Je ne remets pas en cause la qualité musicale mais l’ensemble était désespérément lisse. En effet, les musiques et paroles sont très bien, peut-être même trop. La voix est relativement posée, et le tout sonne trop « parfait ». ça m'a fait pensé à un artiste du même genre que Raphael. Au final, on s’ennuie presque parce qu’il manque de la folie, ou un je-ne-sais-quoi qui retirait cette vilaine impression de platitude. C’est trop parfait, trop travaillé. Peut-être que ça manque de personnalité ? Je ne sais pas. Ce jeune homme n’est pas mauvais, au contraire, mais sa musique n’apporte rien. C’est dommage. Peut-être devrais-je étudier ce qu’il fait en studio pour renforcer mon jugement. C’est donc sans réel regret qu’à 18h, nous avons retrouvé la chaleur des halls. Un atelier créatif proposait la création de chouettes colliers chinois, et , ça nous a tellement occupées qu’on a manqué le dernier concert. Christophe Mali je crois, un membre de Tryo. Quand vint l’heure pour nous de rentrer, il devait finir ses chansons.
Bref, l’après-midi fut bien rempli, même si j’aurais quand même préféré passer plus de temps dehors à écouter le festival. Mais bon, on ne peut rien contre le mauvais temps. Cela dit, rien que la découverte de la charmante Oshen m’encourage à penser que ce festival est une très bonne idée. Je ne sais pas comment j’aurais pu la découvrir autrement, et j’aurais raté quelque chose. Et je ne doute pas un instant que c’est un bon tremplin pour ces talents prometteurs.
Quelques photos ICI.