En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Certains artistes ne m'intéressent absolument pas en solo. Mais à l'occasion de duos, il arrive parfois que mon avis se mette entre parenthèses. C'est le cas de cette chanson incroyable interprétée par Noir Désir et Alain Bashung. Noir Désir reste mon groupe favori après les Beatles, Alain Bashung, je m'en contre-fiche. Mais qu'importe si l'univers de ce dernier n'a jamais attiré mon attention, cela n'empêche pas ce morceau de faire partie de mes titres préférés de Noir Désir. Pourquoi ? Avant tout parce que les paroles sont formidables, poétiques, incisives, torturées, bref, pleines de ces je-ne-sais-quoi qui donnent une âme à une chanson. Et puis, parce que je dois admettre que la voix d'Alain Bashung, ici, s'accorde suffisamment bien à celle de Bertrand Cantat. Il y a un vrai équilibre entre les deux, aucun n'est surexposé par rapport à l'autre, ils apportent chacun leur touche, leur gravité, leur histoire, et ça marche.
"Réalité, réalité, punition exemplaire... Si c'est pour jouer les fugitifs, moi j'suis volontaire..."
C'est de parler de Bagatelle de Tiersen qui m'a fait penser à cette chanson, que je trouve un peu dans la même veine. Et puis, Bertrand Cantat a fait une apparition ce week-end sur scène avec le groupe Eiffel, espérons que ça augure un retour de Noir Désir, le temps devient long d'attendre une suite à Des Visages/des Figures...
