Il fallait bien que je me remette un peu à de vrais romans. C'est chose faite avec celui-ci qui stagnait sur ma table de nuit depuis des mois. Je ne sais même pas pourquoi, parmi la montagne de livres qui s'empilent, j'ai choisi Bienvenue au Club. Je l'avais acheté en même temps qu'un autre du même auteur, Testament à l'anglaise, que je n'ai toujours pas fini. Je n'arrive pas à accrocher à l'histoire, ça me casse les pieds. Je le reprendrai à l'occasion. Bref.
Bienvenue au Club dépeint la vie à Birmingham de quelques adolescents au début des années 70, à l'époque des syndicats, grèves et autres révoltes. Des destins croisés, des personnages plutôt simples, aux aspirations diverses. Et puis, des drames.
Je ne sais pas trop si j'ai aimé ce livre. Je l'ai lu en deux ou trois jours, je ne me souviens plus, mais hier, j'ai lu plus de la moitié d'une traite. Je n'avais pas spécialement envie de savoir ce qu'il allait advenir de ces jeunes. Je ne suis pas certaine d'acheter la suite quand elle sortira en poche. Je reconnais qu'il se lit assez bien, que la période que je ne connais pas vraiment, est plutôt intéressante. Mais, une impression étrange m'empêche vraiment d'aimer. Je ne sais pas, c'est ainsi. La fin est affreusement écrite, dans le sens où c'est un long monologue sans point. Plusieurs pages sans un seul point, seulement des virgules. La tirade a eu du mal à passer, j'ai sauté pas mal de lignes...
Mais malgré tout, il y a un passage qui m'a marqué. Au tout début. Un instant idyllique, décrit parfaitement, qui se termine de façon horrible. ça m'a réellement choqué, parce que l'auteur avait tellement bien réussi à nous évoquer ce moment de bonheur intense que le drame qui y met fin est tout simplement bouleversant. Et finalement, c'est peut-être ça qui m'a fait lire ce livre si vite. Pour savoir ce qu'il s'est vraiment passé.
Un roman qui se lit mais qui ne me semble pas un chef d'oeuvre. C'est comme la météo en Angleterre, une ambiance très "grise".
Résumé :
« Essaie d’imaginer les Yardbirds s’accouplant avec Ligeti dans les ruines fumantes de Berlin divisé. » Dans les années soixante-dix, à Birmingham, un groupe d’adolescents fait l’expérience des nouveaux courants musicaux en vogue, de la révolte et de la sexualité. De la lecture de Sounds aux envies de jouer les guitar heroes, de la terreur des filles aux premières prises de responsabilités, Benjamin, Doug, Claire, Steve, Cicely, Philip et les autres font leur apprentissage de l’existence. Sur fond de grèves d’usines, de conflits syndicaux, de lutte de classes, de montée du thatchérisme, d’intensification de la répression policière et de retour en force de l’extrême droite, Jonathan Coe tisse une savoureuse histoire d’amitiés, d’amour, d’expériences heureuses, de rires incontrôlables, de prédictions folles, mais également de déconvenues, de drames, de pleurs et de grincements de dents. Ni pensum historique, ni retour en arrière nostalgique, Bienvenue au club s’attache à rendre compte des réalités mouvantes de la société britannique de la seconde moitié du vingtième siècle. Riche d’adolescents hauts en couleurs et de folles embardées, cette fresque hantée par l’histoire politique complexe de nos voisins d’outre-Manche est un bonheur de lecture inégalé.
Commentaires
j'ai l'impression que tout de même il te reste une trace...)