Amélie Nothomb. Figure bien connue et un peu inquiétante, je ne voulais pas lire. Et bien sûr, on m'a donné tort, car j'ai du lire l'un de ses livres au mois de septembre, pour mes cours. N'aimant pas faire les choses à moitié, j'ai acheté ce jour-là, trois ou quatre livres d'elle, pour voir, juger et ainsi justifier mes réserves. Forcément, j'ai adoré, et Métaphysique des tubes est le dernier livre que j'ai lu d'elle, vendredi.
Le mot de la Fnac :
Au commencement Dieu était un tube, puissant de l'invincible force de l'inertie, se contentant d'absorber et d'excréter les aliments, sans aucune volonté. Il était né en 1967, au Japon, de parents belges. A deux ans, Dieu se réveilla, il hurla, et seul le plaisir sut apaiser sa colère. Il cessa alors d'être Dieu, pour devenir "Moi". Vint le moment où il pouvait montrer à son entourage qu'il savait parler ; mais quels premiers mots choisir, pour faire plaisir à tous ? Avec une profondeur délicatement ourlée d'humour, la narratrice raconte les trois premières années de sa vie. On y découvre sa première tentative de suicide, sa rencontre avec le chocolat blanc ou son premier deuil. Amélie Nothomb nous offre un roman surprenant, admirablement écrit, en équilibre entre métaphysique et légèreté.
Mon avis :
Le dernier Nothomb que j'avais lu m'avait moins plu que les autres. J'ai donc mis du temps avant de décider de lire un autre de ses livres, histoire d'avoir lu sa bibliographie complète. Celui-ci me semblait pas mal, d'autant qu'il est toujours bien placé sur les rayons de la Fnac. J'ai bien fait car il est vraiment bien, toujours dans ce style étrange de l'écrivain. Ce n'est pas mon préféré, mais il est néanmoins dans mes préférés.