Livres - Page 7
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Amélie Nothomb - Biographie de la Faim
Amélie Nothomb est l'un de mes coups de coeur littéraires de la fin d'année 2005. J'ai dévoré ses livres. Alors, forcément quand j'ai vu qu'un nouveau était sorti en poche, je me suis jetée dessus. Biographie de la faim. Pas seulement en rapport avec la nourriture, mais tout ce qui nourrit, physiquement comme spirituellement. C'est comme un parallèle avec Le sabotage amoureux, l'un de ceux que j'ai le moins aimé. Pourtant, même si ici l'auteur relate aussi sa jeunesse, l'approche est différente. Cette faim omniprésente est très intéressante et le livre se lit très bien. Bref, une bonne lecture, dans un style toujours plaisant ! -
Anita Loos - Les Hommes préfèrent les blondes
Mon père a découvert cette relique dans notre bibliothèque et l'a dévoré très rapidement. Il ne m'en a pas fallu plus pour me lancer à mon tour dans cette lecture assez rapide, au vu du nombre plutôt restreint de pages.
Il s'agit du journal intime d'une jeune femme, blonde de son état, qui vit plutôt confortablement grâce aux hommes qui lui offrent divers présents sitôt qu'ils sont tombés sous son charme. L'histoire se déroule dans les années 20, et notre charmante héroïne, qui doit se cultiver, va voyager pour parfaire son esprit. Elle n'est pas bête, loin de là, mais elle ne pense pas comme il faudrait. Elle est complétement à côté de la plaque, mais elle s'en sort toujours à merveille !
Je vous conseille vraiment ce portrait très plaisant à lire. Vous ne changerez sûrement pas d'avis sur les blondes (j'en suis une, dommage), mais vous aurez passé un agréable moment. Comme quoi, il ne faut pas sous-estimer quelqu'un à sa couleur de cheveux...
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Guillaume Musso - Sauve Moi
J'ai aperçu ce livre dans les nouveautés de Fnac.com, et aussitôt j'ai décrété qu'il me le fallait. Je sais que ce n'était pas sérieux si on considère que j'ai encore quelques livres en réserve. Mais qu'importe, j'ai foncé l'acheter à la première occasion, et je peux vous assurer que je ne regrette pas cette impulsion !
Donc, je vous explique. J'avais déjà lu le précédent roman Et Après de Guillaume Musso et l'impression était plutôt bonne. Ici, on retrouve le même esprit, tant dans l'histoire que les personnages. L'action est au rendez-vous, on dévore les pages, il se passe constamment quelque chose, on ne s'attend pas le moins du monde aux diverses péripéties. Impossible de lâcher le livre tant que la dernière page n'a pas révélé sa chute. Je l'ai lu tellement vite que j'aurais aimé qu'il soit plus long. Bref, je vous le conseille vivement, il est vraiment chouette et ça se lit très bien.
Le résumé :
Lorsque, par une froide soirée d'hiver, Juliette et Sam se croisent en plein cœur de Broadway, c'est le coup de foudre instantané. Elle, jolie Française de 28 ans, multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d'actrice. Lui, la trentaine, est un jeune pédiatre new-yorkais dévoué corps et âme à son travail depuis le suicide de sa femme. Persuadés d'avoir enfin trouvé un sens à leur vie, ils vont s'aimer le temps d'un week-end intense, aussi magique qu'inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris. Quant à Sam, il ne sait trouver les mots pour la garder à ses côtés. Du moins, pas assez vite. Car à peine l'avion de la jeune femme a-t-il décollé qu'il explose en plein vol...
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Ann Packer - Un Amour de Jeunesse
Une chose est dommage dans ce livre. La quatrième de couverture en dit trop. Alors, forcément, j'ai eu du mal à m'accrocher au début parce que j'attendais avec un peu trop d'impatience le changement annoncé par le résumé. Malheureusement, il ne se passe qu'au tiers du livre. Donc, de ce point de vue, le début est plutôt ennuyeux. Mais après, on se laisse prendre dans la vie tourmentée de Carrie Bell. Elle devient touchante, on la voit évoluer, se détacher de son passé. Ann Packer a une écriture agréable à lire, il n'y a pas de blablas inutiles. Et quand on ferme le livre, on doit encore abandonner un personnage qu'on a adopté.
La lecture, quel drame à chaque fois...
Le résumé :
Carrie Bell a toujours vécu à Madison. D'aussi loin qu'on se souvienne, elle a toujours eu la même meilleure amie, les mêmes bonnes relations avec sa mère, le même petit-ami, Mike, aujourd'hui son fiancé. Elle a 23 ans. Lorsque Mike est victime d'un terrible accident, Carrie remet en question les fondements mêmes de sa vie : la personne qu'elle est, son foyer, sa région natale. Elle décide de tout quitter et part pour New York. Carrie tombe amoureuse du mystérieux Kilroy, découvre le milieu artistique de Chelsea, se lance avec succès dans la couture. Cette nouvelle vie reste cependant empreinte de remords... Peut-on abandonner dans la détresse les personnes qu'on a aimées ? C'est la question que pose avec beaucoup de finesse Ann Packer dans ce premier roman, qui a reçu de nombreux prix et rencontré un immense succès aux Etats-Unis.
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Armistead Maupin - Maybe The Moon
Il y avait un moment que je n'avais pas fini un livre. C'est désormais chose faite avec ce roman qui m'a un peu surprise... Je vous explique, après les Chroniques de San Francisco, saga adorée d'Armistead Maupin, je m'étais empressée d'acheter un autre de ses écrits. Voilà comment Maybe the moon a atterri chez moi. J'avais à peine lu la quatrième de couverture, ou plutôt, je pense que j'ai du manquer quelques mots, d'où mon étonnement en lisant ! Je m'attendais à quelque chose de différent et je pensais que l'héroine voulait devenir célèbre à Hollywood en se produisant dans une émission ou un film à succès. Je n'étais pas loin de la vérité, mais il y a une différence majeure, celle qui est à la base de cette histoire. Cady n'est pas une jeune femme comme tout le monde, elle mesure moins de quatre-vingts centimètres. Forcément, ça change la donne et on obtient ici une violente critique du monde du show-business vis à vis des personnes en marge. Comme pour les Chroniques de San Francisco, les personnages ont du caractère mais restent attachants. C'est parfois très direct, les pseudos clichés sont toujours omniprésents et au final, même si ça n'a rien à voir avec ses précédents livres, on accroche et on regrette de fermer la dernière page.
Bref, je le conseille, l'histoire est plutôt sympathique, on ne s'ennuie pas, et on perd encore quelques préjugés.
L'avis de la Fnac pour vous résumer tout ceci plus concrétement :
Après le succès des Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin signe Maybe the moon, un roman très différent de sa précédente série mais où l'on retrouve tout le charme et l'humour de l'auteur. Cadence Roth dite Cady influencée par son amie Renée se décide à tenir un journal auquel elle confie ses péripéties professionnelles et sentimentales. Cady est un drôle de personnage. Elle mesure soixante dix neuf centimètres et Los Angeles est son vaste et cruel terrain d'aventures. Dans un gros succès hollywoodien, elle a tenu, dix ans auparavant, le premier rôle, celui d'un elfe découvert par un écolier timide derrière sa maison. Première réussite de sa carrière d'actrice, c'est aussi, malheureusement, la dernière. En partie parce qu'elle apparaît camouflée sous un costume en latex, nombreux sont les spectateurs croyant que cet elfe si charmant à l'écran n'était qu'un trucage. Encouragée par de nombreuses promesses jamais tenues, Cadence n'en désespère pas moins d'obtenir une nouvelle fois un rôle principal. Sa seule attente, devenir une star à part entière, l'égale de Sophia Loren ou Shirley MacLaine. Autour des histoires tragi-comiques de cette actrice en mal de célébrité, Armistead Maupin traite du thème de la différence dans une société sans états d'âme.