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Confessions d'une accro au shopping

  • Sophie Kinsella - Les confessions d'une accro au shopping

    medium_accro.2.jpgJe n'aurais pas acheté ce livre, soyons honnêtes. J'aime beaucoup la littérature féminine à la Bridget Jones, mais là, ça me semblait un peu trop poussé dans le genre. Et puis, merci Pocket, deux livres achetés, un troisième offert (avec tout ce que je dépense en livres aussi, ils peuvent me faire des cadeaux...) et j'ai reçu dans ma boite aux lettres celui-là. Pour juger gratuitement, dira-t-on. Les confessions d'une accro au shopping. Tout un programme.

    Je ne m'y suis pas mise avec grande ambition. Et puis, au fur et à mesure, ça m'a amusée. Je n'aime pas beaucoup la surenchère dont fait preuve l'auteur, Sophie Kinsella, car quoi que pense d'héroine, c'est tout le contraire qui se passe. Systématique. Ce qui est un peu fatiguant à la fin car terriblement prévisible quand on s'en est rendu compte. La fin est nettement mieux, le personnage s'affirme, et au final, on ferme le livre et on se dit que demain, on ira acheter la suite à la Fnac. Pauvre porte-monnaie.

    Pour résumer, c'est typiquement un roman moderne féminin, une fille gaffeuse et un peu superficielle (mais pas top model jet setteuse). En fait, c'est une sorte de Bridget Jones qui au lieu de chercher son Prince Charmant, ne peut s'empêcher de dépenser tout son argent (même celui qu'elle n'a plus depuis longtemps). ça se lit bien.

    Résumé :

     Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?

     Si ceci peut vous rassurer, je viens de me lancer dans un roman plus intelligent, Bienvenue au Club de Jonathan Coe. Pour l'instant, je trouve que ça se lit bien. L'Angleterre en 1973, pour situer. Après, je n'ai pas encore assez lu pour en dire plus !