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  • Julien Doré - Acacia

    La curiosité des autres est parfois aussi efficace que la mienne. Hier soir, alors que je faisais écouter Nicole Atkins à mon copain, sur Deezer, il décide de regarder ce qu'il y a d'autre d'écoutable sur le site. Un ou deux clics plus tard, une chanson passe. Je reconnais Julien Doré. Sans doute son single "les limites". Puis, il met l'album, je n'écoutais que d'une oreille, parce que le gagnant de la Nouvelle Star, ce n'est pas spécialement ma tasse de thé. Je sais parfaitement qui c'est, mais sa version de "Moi Lolita" n'a jamais eu le moindre effet sur moi, donc, logiquement, la suite (à savoir son album Ersatz), je suis radicalement passée à côté.

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    Et là, déclic. Une chanson, un duo, une voix féminine. J'écoute, ça m'interpelle. La chanteuse, je suis sûre de connaître, mais impossible de resituer. On écoute le reste, quelques pistes intéressantes, mais dans l'ensemble, ça ne m'emballe pas autant que cette piste. Elle repasse, je me concentre, mais pas moyen de mettre un nom sur la voix. Finalement, je triche, je cherche sur Google... Et là, évidemment que je connais... C'est Morgane Imbeaud, la chanteuse de Cocoon, groupe dont j'adore l'album "My friends all died in a plane crash" et particulièrement le morceau "On my way". Une fois cette donnée indispensable entre mes mains, le doute n'est pas permis. J'aime cette chanson, pas parce que c'est du Julien Doré, mais parce que ça sonne à 100% comme du Cocoon. CQFD. 

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    Cocoon 

     

    Mais histoire de ne pas être mauvaise langue, je déjà citerai comme morceaux à ne pas jeter sur cet album "Les bords de mer" et "Les limites". Je re-écouterai le reste, on peut toujours être surpris... 

     

     Myspace : http://www.myspace.com/juliendoremusic

  • Lou Reed - Perfect Day

    Avant-hier, je suis allée au cinéma, voir "Le premier jour du reste de ta vie". Je ferai une petite chronique dessus demain. Hormis le fait que j'aie adoré ce film, sa bande originale m'a aussi beaucoup plu. Et plus particulièrement, une chanson, à la fin, qui clôt cette histoire familiale de façon très émouvante.

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    Après recherche, on m'a appris qu'il s'agissait de "Perfect Day" de Lou Reed. J'ai reécouté et c'est bien la chanson qui m'a tapée dans l'oreille pendant la projection. Elle colle parfaitement au film, on en a des frissons, on sent bien que  quelque chose de très fort est exprimé, c'est simplement... beau ?

     

    Oh, it's such a perfect day
    I'm glad I spent it with you
    Oh, such a perfect day
    You just keep me hanging on
    You just keep me hanging on

  • Nicole Atkins - Neptune City

    Ce n'est pas que j'écoute Anna Ternheim en boucle, mais si. Et quel est le meilleur moyen de se lasser de quelque chose, même bien ? Ecouter en boucle. Pour éviter cette tragédie, parce que l'album "Separation Road" ne le mérite pas, j'ai laissé ma curiosité oeuvrer sur Deezer en quête de nouveauté.

     

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    Découverte du jour ou presque, donc, Nicole Atkins. Je dis presque parce que j'avais lu vite fait une critique dans un magazine il y a un mois je pense, et que j'avais déjà écouté rapidement sur Deezer après. Mais tellement rapidement que je n'avais pas accroché, du moins, je ne garde aucun souvenir de cette écoute. Je devais faire autre chose en même temps...

    Là, changement de donne, je suis plus attentive, et Ô miracle, mon attention est retenue par... la voix de cette chanteuse dont j'ignore tout (plus pour longtemps, il faut croire). Quelle voix ! Comme j'aime. Grave, pleine de caractère, forte, presque éraillée parfois mais toujours juste. Pleine d'énergie, et c'est presque incroyable de voir à quel point elle est capable de rester haute. Je ne suis pas toujours conquise par la musique derrière, sauf quand c'est vraiment rock, mais l'ensemble fait son bout de chemin dans mon esprit, j'apprécie vraiment.

    A voir donc, plus tard, quand j'aurai fait plus ample connaissance avec chaque titre personnellement, parce que là, je me sens dans l'incapacité d'en citer un seul.  

     

    Myspace : http://www.myspace.com/nicoleatkins

  • Candace Bushnell - Lipstick Jungle

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    Journaliste et romancière américaine, Candace Bushnell est avant tout connue pour le désormais culte "Sex and the City". Avant d'être une série télévisée (puis un film d'ailleurs), c'était des chroniques parues dans un journal, puis adaptée en un roman, avant de devenir la série qu'on connaît tous.

    Je n'ai jamais lu ce roman, "Sex and the City", même si j'ai hésité plusieurs fois. J'apprécie la série mais en livre, ça ne me tente pas spécialement. J'ai par contre lu "Haut de Gamme" en 2006. A l'époque, à lecture de ma note, je n'avais jamais vraiment regardé "Sex and the City"... Comme quoi, tout change ! 

    Dernièrement, j'ai acheté "Lipstick Jungle". Au final, un avis mitigé. D'un côté, j'ai vraiment apprécié les personnages pour leur originalité vis à vis des héroines de chick lit. Ici, pas de jeunettes avides de succès, pouvoir, mode, ou ce que vous voulez. Non, ce sont des quarantenaires qui sont déjà au top de leurs carrières. L'une, Victory, est une styliste renommée, célibataire. L'autre, Wendy, travaille pour le cinéma, est mariée, trois enfants. La dernière, Nico, est dans la presse, est mariée, et mère d'une petite fille. L'intrigue, finalement, c'est comment elles vont évoluer à cette période charnière de leur vie, que ce soit professionnellement ou dans leur vie privée. Je ne trouve pas banal qu'on s'intéresse aux femmes de cet âge, qui ont des priorités autres que les jeunes New-Yorkaises. C'est donc sans doute moins futiles, même si les ingrédients restent à peu près les mêmes : histoires d'amour, d'amitié, soucis professionnels, familiaux, bref, des thématiques qui parlent à tout le monde et qui sont suffisament accrocheuses pour qu'on veuille savoir ce qu'il va advenir jusqu'à la dernière page.

    Maintenant, ce qui m'a particulièrement déçue, c'est la structure de ce roman. Que des flashbacks injustifiés, on suit avec peine ces héroines. En général, les chapitres commencent par des faits qui nous échappent, qui ne correspondent pas à l'état dans lequel on avait laissé l'un des personnages quelques pages plus tôt. Les explications viennent après, avec un retour, mais au final, on perd vite le fil. Une fois, ça passe, mais tout au long de l'histoire, c'est lassant...

    Au final ? A lire pendant les vacances, dans les transports. ça reste de la chick lit, mais ce n'est pas mauvais, loin de là. On aura juste du mal à bien suivre l'histoire...

  • Anna Ternheim - Separation Road

    Comme promis, j'ai écouté plus attentivement l'album "Separation Road" d'Anna Ternheim (disponible sur Deezer), et j'ai déjà isolé trois chansons, vraiment très sympathiques !

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    Lovers Dream : ça me fait un peu penser à du Alanis Morissette, pour la voix seulement.  J'aime particulièrement le refrain.

    Maybe I could be yours
    Maybe you could be mine
    God, I waited so long
    Maybe my time has come
    To walk by your side

     

    Halfway to Fivepoints :  Le rythme est très lent, mélancolique, mais la voix s'impose joliment.

    Today is a Good Day : Morceau plus enjoué, entrainant. Le refrain est plus aigu, encore plus accrocheur.

     

    Je continue à écouter, mais une chose est sûre : j'apprécie de plus en plus cette artiste ! Par contre, impossible de retrouver quelle chanteuse ça m'évoque. Parfois, j'ai l'impression que c'est un mix des chanteuses que j'adore, Dolores O'Riordan, Nina Persson, Geike Arnaert, et j'en passe.