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Cinéma

  • Il reste du jambon ?

    "Il reste du jambon", est le premier film réalisé par Anne Depetrini (ex Miss Météo sur Canal +), avec Ramzy et Anne Marivin. A la base, il n'était pas dans mes plans d'aller le voir au cinéma, mais finalement, aucun regret, loin de là...

     

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    Le synospsis : Lorsque Justine Lacroix (Anne Marivin), charmante journaliste télé cantonnée à la rubrique « chiens écrasés » rencontre un séduisant chirurgien urgentiste (Ramzy), c’est tout de suite le coup de foudre…Et le début d’une grande histoire d’amour. La jolie blonde parisienne et le grand brun de Nanterre deviennent vite inséparables, mais il y’a juste un petit détail que Justine a oublié de prendre en compte : l’homme qu’elle aime est… Arabe, enfin « Français issu de l’immigration ». Un détail pour Justine et Djalil mais pas pour leurs familles respectives, les Lacroix et les Boudaoud…

     

     

    Mon avis : J'ai plutôt bien aimé ce film... Je dirais même plus que ça, j'ai été très agréablement surprise du début à la fin, et j'ai vraiment passé un bon moment... Pourtant, ce n'était pas gagné. Ramzy m'insupporte la plupart du temps et il était facile de s'attendre à des gags lourds et des clichés à la pelle. Pourtant, rien de tout ça pendant tout le film. Ramzy est étonnament touchant dans son rôle, drôle quand il faut, sincère et juste. Anne Marivin lui donne la réplique avec la même justesse. Certains passages sont vraiment hilarants, d'autres réellement émouvants. Très franchement, je ne m'attendais pas à quelque chose de si sympa, il n'y a pas de faux pas, et tous les acteurs sont bien dans leurs rôles. Le film en lui même est bien rythmé, la BO me semble bien à propos (même si ce n'est pas forcément ce que j'écoute) et l'histoire se tient, offrant une petite réflexion au dela des clichés et préjugés.

    Ce n'est évidemment pas le chef d'oeuvre de la fin d'année, mais je crois que ce film mérite quand même qu'on en parle, et en bien ! Personnellement, je le recommande, et je le reverrai sans doute un jour avec plaisir !

     

  • Glen Hansard & Marketa Irglova - If You Want Me

    Hier soir, j'ai regardé Once. Cela faisait un moment que l'on me l'avait conseillé, et j'ai retrouvé avec plaisir certaines chansons qu'on m'avait fait découvrir il y a quelques mois. Pour évoquer quand même le film, l'histoire est jolie mais en dehors des chansons, j'ai été légèrement déçue. Disons qu'il ne faut pas chercher de l'action, ça va un peu au delà, et même si ça se tient, ça manque peut-être de rythme. Mais ce n'est pas l'objet de mon post.

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    Je voulais surtout vous parler d'une chanson que j'aime énormément, chantée par l'actrice Marketa Irglova, à peu près à la moitié du film. C'est dans l'esprit des artistes que j'apprécie, réflexion faite, et ça sonne vraiment bien. La voix est envoutante, pleine d'émotions, et elle finit par se marier à celle de Glen Hansard pour offrir quelque chose vraiment agréable à écouter !

     

    Si vous voulez écouter d'autres chansons, il y a le myspace : http://www.myspace.com/oncethemovie

    Une autre chanson sympathique à découvrir sur cette bande originale : Falling Slowly.

  • Faubourg 36

    J'avais vu les Choristes, je savais donc à quoi m'attendre avec ce nouveau film de Christophe Barratier. Sans être spécialement déçue, j'ai préféré le premier. Dans cette nouvelle production, ça gueule trop, surtout Clovis Cornillac, et moi, ça me casse toujours les oreilles. J'étais en plus relativement près du devant de la salle, donc, aux premières loges pour apprécier l'intensité de ses cordes vocales et c'est fâcheusement agaçant.

     

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    Mis à part, l'histoire est gentillette, ça chante pas trop mal, mais ça n'a rien de révolutionnaire. Après les Choristes, de toute façon, c'était difficile d'épater la galerie. Faubourg 36 n'est pas un mauvais film, mais il n'y a aucune surprise, ou presque, c'est un peu trop convenu. Un divertissement, rien de plus. Et encore, je pense qu'une petite mise au point du contexte politique n'aurait pas été superflue. Les congés payés en 1936, c'est une chose, mais ça aurait pu être un peu plus développé, ça aurait sans doute renforcé le scénario.

     

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    Néanmoins, il y en a un qui tire admirablement son épingle du jeu, c'est Gérard Jugnot ! Il est toujours aussi épatant, très à l'aise dans ce rôle de père affecté par la séparation d'avec son fils et sa passion pour son lieu de travail. Kad Merad joue aussi dans un registre qui diffère, une fois de plus, de ses précédents personnages, et le résultat reste convaincant. Indéniablement, c'est L'acteur français, qui en plus d'être déjà bien monté, persiste et signe encore de bonnes compositions cinématographiques. Bref, dommage finalement que le film manque d'étincelles pour mieux porter ces deux acteurs...

  • Wall-E

    Au vu des critiques enthousiastes, je ne pouvais qu'aller juger par moi-même si ce film était à la hauteur des espérances. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçue.

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    C'est incroyablement touchant de poésie, de candeur, de simplicité. Wall-E est un petit robot qui brille par son humanité, impossible de ne pas se prendre d'affection pour lui, aussi virtuel soit-il. C'est admirablement réalisé puisqu'il émane quelque chose de très particulier de ce personnage, et n'importe qui, à mon avis, peut le ressentir (petits ou grands). Les paroles sont totalement absentes dans la première partie mais ça passe comme une lettre à la Poste. On est scotchés à l'écran, la musique aide aussi, et lorsque tout s'enchaine pour bouleverser l'existence de Wall-E, on est happés dans l'histoire qui gagne en rythme, et ce, jusqu'à la fin. On ne s'ennuie pas une minute, on passe du rire aux larmes, ce qui est assez étonnant pour une telle production, avouons-le.

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    Mais, ce qui m'a le plus marqué, c'est la voix de Wall-E, quand il appelle Eve, l'autre robot de l'histoire. E-veuh. C'est absolument... craquant. Le mot est peut-être ridicule, mais je n'en trouve pas d'autre pour évoquer ça. Il y a une telle émotion dans cette petite voix numérique, comment ne pas fondre ?

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    On peut aussi retenir le côté moralisateur de ce film d'animation, mais ça n'est pas grand chose à côté de la relation très affectueuse qui va se nouer entre Wall-E et Eve, et surtout, la persévérance de Wall-E pour attendrir celle dont il est tombé amoureux !

     

  • Le premier jour du reste de ta vie

    Ce sont souvent les histoires les plus ordinaires qui nous touchent le plus. Des faits déconcertants de simplicité. Des personnages auxquels on s'identifie sans peine parce qu'ils pourraient raconter nos propres vies.

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    "Le premier jour du reste de ta vie" fait partie de ces films qui brillent par leur sincérité, leur réalisme, l'absence totale de superficialité. Ce n'est qu'une fresque familiale, mais quelle fresque... Emouvante, poignante, troublante aussi.

    Robert et Marie-Jeanne ont trois enfants. Albert, Raphael et Fleur. Une famille des plus classiques. Chacun leur tour, à des années d'intervalle, ils vont vivre un jour déterminant pour leur propre existence, mais qui va surtout bouleverser celle de la famille tout entière, remettant en cause son unité, ses valeurs.

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    Sans surenchère, Rémi Bezançon offre un film passionnant, admirablement porté par un casting efficace. On ne saura rester de marbre devant la prestation de Jacques Gamblin, qui éclaire ce film du début à la fin par son élégance naturelle. On appréciera Zabou Breitman en mère de famille qui se cherche en tant que femme. On applaudira Déborah François en benjamine grunge et paumée. On admirera la douceur de Marc-André Gondrin, le cadet rêveur qui peine à trouver sa voie. Et Pio Marmaï, le grand frère, le premier à remettre en cause l'harmonie familiale...

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    Le premier jour du reste de ta vie" est accompagné d'une bande originale soignée, composée par Sinclair, et parfaitement illustratrice des grandes étapes que vont "subir" ces cinq personnages. L'ensemble est un très beau moment de cinéma, comme on aimerait en vivre plus souvent. On quitte à regret cette famille qui pourrait être la nôtre, les larmes aux yeux...