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Déambulations - Page 105

  • Ann Packer - Un Amour de Jeunesse

    Une chose est dommage dans ce livre. La quatrième de couverture en dit trop. Alors, forcément, j'ai eu du mal à m'accrocher au début parce que j'attendais avec un peu trop d'impatience le changement annoncé par le résumé. Malheureusement, il ne se passe qu'au tiers du livre. Donc, de ce point de vue, le début est plutôt ennuyeux. Mais après, on se laisse prendre dans la vie tourmentée de Carrie Bell. Elle devient touchante, on la voit évoluer, se détacher de son passé. Ann Packer a une écriture agréable à lire, il n'y a pas de blablas inutiles. Et quand on ferme le livre, on doit encore abandonner un personnage qu'on a adopté.

     La lecture, quel drame à chaque fois...

     Le résumé :

     Carrie Bell a toujours vécu à Madison. D'aussi loin qu'on se souvienne, elle a toujours eu la même meilleure amie, les mêmes bonnes relations avec sa mère, le même petit-ami, Mike, aujourd'hui son fiancé. Elle a 23 ans. Lorsque Mike est victime d'un terrible accident, Carrie remet en question les fondements mêmes de sa vie : la personne qu'elle est, son foyer, sa région natale. Elle décide de tout quitter et part pour New York. Carrie tombe amoureuse du mystérieux Kilroy, découvre le milieu artistique de Chelsea, se lance avec succès dans la couture. Cette nouvelle vie reste cependant empreinte de remords... Peut-on abandonner dans la détresse les personnes qu'on a aimées ? C'est la question que pose avec beaucoup de finesse Ann Packer dans ce premier roman, qui a reçu de nombreux prix et rencontré un immense succès aux Etats-Unis.

  • Foire de Paris

    Avant de commencer cet article, je tiens à remercier Marie et l'Agence TriBeCa de m'avoir permis d'aller à la Foire de Paris.

    Dimanche, vers 13h, j’arrive à la Porte de Versailles, accompagnée de ma sœur. Il y a du monde, beaucoup de monde, et l’atmosphère est plutôt familiale. Il y a plusieurs espaces à voir, mais l’après-midi passant vite, nous avons décidé de réduire les déplacements et de ne pas trop s’éloigner de la scène extérieure pour assister aux concerts du Festival 100 Pur Son.

    Le temps n’est pas à la fête et ça aura une fâcheuse incidence sur la suite de la journée. Après avoir passé plus de deux heures à parcourir les stands de beauté et créations –la pêche aux échantillons fut plutôt misérable-, nous avons assisté au premier concert. Comme il n’y avait pas grand monde, nous étions aux premières loges. L’artiste qui ouvrait le programme du jour était Oshen. Je n’en avais à priori jamais entendu parler, mais j’avais quand même lu qu’elle était plutôt orientée chanson française. Et bien, croyez-moi, rien que pour cette artiste, je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement. Excellente surprise même si au tout début, on se demande presque que vient faire là cette frêle jeune fille. On ne peut lui donner d’âge, mais il apparaît bien vite qu’elle n’est pas débutante. Son univers est assez détonnant comparé à ce que j’écoute d’habitude. Elle est espiègle, son vocabulaire parfois cru nous plonge dans son monde à elle. Sa voix est vraiment jolie et elle est très à l’aise sur scène. Pour citer quelques chansons qui m’ont marquée, je dirais « Feu follet », « Chanson Fantôme », « Jim » et « Abécédaire Amoureux ». Mais tout est agréable et sympathique à écouter. Bref, à approfondir en version album ? Allez sur son site pour écouter des extraits, c'est toujours plus parlant que des mots ! Pour le battement vis-à-vis du prochain concert, c’est l’espace « ici et ailleurs » qui nous a permis d’attendre. Des allées colorées, un voyage à travers les stands, les yeux sont en action constante. On observe et c’est vraiment chouette. Parfois, les objets sont redondants, ça se ressemble, mais ça doit être bon pour la concurrence ? Vers 16h30, retour dehors. Malheureusement, il pleut, il y a plein de flaques d’eau, et comme l’évoque le dessin de mon introduction, j’ai viré serpillière... Complètement trempée, avec un temps affolant, j’étais presque frigorifiée. Pour limiter les dégâts, il a donc été établi que nous ne ferions que la moitié du concert avant de retourner au chaud. Le second artiste s’appelait Monsieur Clément. J’avais peut-être déjà entendu son nom, mais pas ses créations. C’est un groupe qui est venu s’installer sur scène, rapidement rejoint par ledit chanteur. J’avoue être assez mitigée sur ce que j’ai entendu. Je ne remets pas en cause la qualité musicale mais l’ensemble était désespérément lisse. En effet, les musiques et paroles sont très bien, peut-être même trop. La voix est relativement posée, et le tout sonne trop « parfait ». ça m'a fait pensé à un artiste du même genre que Raphael. Au final, on s’ennuie presque parce qu’il manque de la folie, ou un je-ne-sais-quoi qui retirait cette vilaine impression de platitude. C’est trop parfait, trop travaillé. Peut-être que ça manque de personnalité ? Je ne sais pas. Ce jeune homme n’est pas mauvais, au contraire, mais sa musique n’apporte rien. C’est dommage. Peut-être devrais-je étudier ce qu’il fait en studio pour renforcer mon jugement. C’est donc sans réel regret qu’à 18h, nous avons retrouvé la chaleur des halls. Un atelier créatif proposait la création de chouettes colliers chinois, et , ça nous a tellement occupées qu’on a manqué le dernier concert. Christophe Mali je crois, un membre de Tryo. Quand vint l’heure pour nous de rentrer, il devait finir ses chansons.

    Bref, l’après-midi fut bien rempli, même si j’aurais quand même préféré passer plus de temps dehors à écouter le festival. Mais bon, on ne peut rien contre le mauvais temps. Cela dit, rien que la découverte de la charmante Oshen m’encourage à penser que ce festival est une très bonne idée. Je ne sais pas comment j’aurais pu la découvrir autrement, et j’aurais raté quelque chose. Et je ne doute pas un instant que c’est un bon tremplin pour ces talents prometteurs.

    Quelques photos ICI.

     

  • [Sans titre n°16]

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    Enfin, il ne faut pas que j'oublie que j'ai plein de choses à dire sur ce blog. La foire de Paris, bien sûr, mais j'ai aussi fini deux livres ce week-end.

  • Foire de Paris - Intro

    Demain, je vous raconte ce que j'ai fait aujourd'hui, parce que je n'ai pas le courage de rédiger tout le compte-rendu maintenant. Mais, quand même, voilà un dessin. (super compensation, n'est-ce pas ?)

     

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     Note : Mademoiselle Serpillère est le personnage presque à mon effigie, crée ce soir d'après le surnom que je reçois quand il pleut et que mon jean vire... serpillère ! Voilà, vous savez tout.
  • [Sans titre n°15]

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