Je ne sais rien d'elle, si ce n'est un vague souvenir d'une réputation sulfureuse. Mais la couverture a attiré mon regard, le résumé m'a interpelée et mon compte en banque a encore maigri.
Roman sombre mais émouvant, violent et psychologiquement torturé. L'univers punk et une histoire d'amour, mélange improbable mais brillamment mis en scène par une écriture très directe. La folie qui entoure Gloria, l'héroine de cette histoire, la pousse constamment à se détruire et à pousser à bout ceux qui veulent l'aimer. L'enfer qu'elle vit ne laisse en rien indifférent. On sombrerait presque avec elle. La culture punk est très présente, et ceci renforce vraiment le caractère et la personnalité des divers personnages.
Alors, oui, moi, j'ai vraiment accroché. Beaucoup plus sombre que Bubble Gum de Lolita Pille que j'ai lu juste avant, on n'est cependant pas tout à fait devant la même ambiance. Je vais peut-être songer à lire quelque chose de plus léger maintenant, bien que j'aie déjà commencé un Harlan Coben et ça n'est pas spécialement rose non plus...
Résumé :
« Une fille qu’on rencontre en HP n’est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences, il pensait que c’était ça l’amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu’ils arrivent sur l’autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s’entraîner au fond. Il est temps de renoncer... »
Gloria a été internée à l’adolescence en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu’elle ; ils se sont aimés comme on s’aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, Gloria traîne toujours ses humeurs au comptoir des bars, entre humour et désespoir. Et le jour où Éric, métamorphosé en vedette médiatique, croise son chemin par miracle, rien ne dit qu’elle est prête à changer. Comment éteindre une fureur qui vient de si loin ?
Portrait d’une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d’un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
Fête du cinéma oblige et passeport offert par mon stage, je suis allée voir Volver lundi soir. Film d'Almodovar salué par la critique, c'est l'affiche du film qui m'a en premier interpellée. Pénélope Cruz et sa moue boudeuse. Et puis les couleurs. Et la bande-annonce.
Un nom imprononçable et un look improbable. Gnarls Barkley, duo américain, qui n'avait pu échapper visuellement à mes yeux de stagiaire dans un média très orienté musique... Mais je n'avais pas écouté ce qu'ils faisaient, faute de temps et de motivation. Il faut dire qu'à première vue, ça n'est guère attirant...
