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  • Lolita Pille - Bubble Gum

    medium_bubblegum.gifIl y a des livres qui nous font plonger en même temps que les personnages. Une spirale infernale qui s'accélère au fil des pages. Une descente aux enfers savamment orchestrée par la plume tranchante d'une jeune auteure pleine de talent.

    J'aime beaucoup Lolita Pille, qui a connu son premier succès avec son roman Hell, adapté il y a peu au cinéma.

     Sa prose décrit une fois encore le côté sombre de la jeunesse dorée et désillusionnée parisienne. Psychologie de personnages torturés, détruits par la drogue, l'alcool et les médicaments. Qui rêvent de gloire et d'argent.

    Un roman à deux voix. Manon, jeune provinciale qui veut mener la grande vie et être actrice. Elle quitte tout et se retrouve à être serveuse dans un bar parisien. Au cours d'une soirée branchée, pleine de peoples, elle rencontre Derek, milliardiaire victime d'ennui et d'une vie qu'il ne contrôle plus depuis longtemps. Le début de la fin. 

    L'écriture est parfois violente, les deux héros sont loin d'être des anges, et les mots sont à la hauteur de cet univers obscur. On observe cette folie, cette torture mentale, ce désespoir qui les accompagne et qui les hante tout au long du roman.

    Jusqu'à la fin, le suspense nous fait avancer sur un fil. On ne sait pas où on va. On sombre presque avec Manon et Derek. Et on assiste, impuissants, jusqu'à la dernière page, à cette tragique histoire.

     Résumé :

     De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse « people ».
    Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe sexy pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie…

  • Plum Sykes - Blonde Attitude

    medium_blondeattitude.jpgIl y avait un moment que j'attendais avec impatience que ce livre sorte en poche. Quelle torture de devoir à chaque fois surveiller le rayon livres de la Fnac pour découvrir  qu'un livre est enfin publié en format miniature... Bref.

     Donc, j'ai acheté ce livre, parce que j'aime bien les livres de la trempe de Bridget Jones, le Diable s'habille en Prada et autres productions littéraires purement féminines. J'adore ces clichés, car les connaître et les comprendre est le meilleur moyen de jouer avec.

    L'héroine du roman n'est pas blonde, mais sa meilleure amie l'est. Et c'est en quête d'un mari potentiel pour celle-ci que se trame toute l'histoire.  L'univers étonnant des jeunes New-Yorkaises, riches et/ou héritières, complétement à côté de la plaque, loin d'un sens évident des réalités, qui cherchent constamment à suivre en premier les nouvelles tendances, moi, ça m'épate toujours. C'est un milieu auquel jen'appartiendrai jamais, mais le décalage des mentalités m'intéresse vraiment !

     

    Ce livre est bien écrit, plaisant à lire du début à la fin. Donc, je vous le conseille. Surtout pour cet été, quand il fera très chaud. Il ne nécessite pas d'analyse trop profonde. Donc, aucun risque de court-circuiter les esprits en vacances.

  • Tonino Benacquista - Malavita

    medium_malavita.gifBenacquista a été l'un des premiers auteurs que j'ai aimé grâce à l'incroyable Saga. J'ai lu depuis deux autres romans, Tout à l'Ego, qui en fait est un ensemble de nouvelles, pour peu que je m'en souvienne, et Quelqu'un d'autre qui m'a énormément inspirée grâce à une magnifique phrase. Malavita est sorti depuis un moment en poche, et j'avais hésité à l'acheter, quand bien même la quatrième de couverture était attirante. Finalement, on m'a prêté le livre et je me suis plongée dedans. Je me sens incapable de dire que j'ai autant aimé que Saga, mais l'histoire est intéressante, on en apprend au fur et à mesure, et c'est presque dommage que la fin soit un peu trop théâtrale pour être crédible. Mais il n'empêche, ça se lit bien, c'est plaisant et les personnes, même si on ne s'y identifie pas, restent accessibles.

     

     Résumé :

     Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme.
    Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...

      

  • Red Hot Chili Peppers - Bercy

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    Je viens de vous parler du dernier album des Red Hot Chili Peppers. Ce que je n'ai pas mentionné, c'est que j'apprécie ce groupe depuis 1999 avec son album Californication et la chanson titre qui est tout simplement magnifique. Depuis, j'ai suivi avec l'album By the Way. J'avoue ne pas m'être vraiment penchée sur leur best of ayant déjà connaissance de leurs meilleures chansons. Etant donné que je les ai connu avant les Beatles, ils font partie des groupes que j'apprécie énormément. (Il est normal qu'après avoir découvert les Beatles j'aie plus de mal à idolatrer un groupe. Seul Noir Désir a réussi l'exploit). Bref. Donc, j'ai toujours beaucoup d'admiration pour la musique des Red Hot. J'ai appris malheureusement bien trop tard qu'ils passaient à Bercy les 8 et 9 juin. Vu leur succès, toutes les places sont parties très très vite, et les billetteries ont affiché complet. Donc, impossible pour moi de les admirer. C'était sans compter sur un chouette hasard. En effet, je suis stagiaire au sein du service multimédia d'un grand groupe français de médias et il se trouve que deux des enseignes sont partenaires de ces concerts. J'avais demandé à mon tuteur s'il était possible d'avoir des invitations, mais il est parti en vacances avant de me donner une réponse. Le jour même du premier concert, ayant perdu toute illusion de les voir, j'ai demandé à son assistante si par hasard elle pouvait se rensigner pour des places pour le deuxième concert, le vendredi soir. Il ne coutait rien de demander. J'ai bien fait, en fin d'après-midi, on m'a proposé deux invitations pour le soir même ! Ce fut le choc, car ça me semblait inconcevable que je puisse assister à un tel évènement, gratuitement qui plus est. 

     Je me suis donc rendue à Bercy à peine deux heures après avoir reçu les billet. J'y suis allée avec mon père, qui avait acheté Californication à l'époque, estimant que c'était un bon groupe et qu'on n'achète pas les singles d'un bon groupe mais l'album entier. Depuis, il suivait de loin.

     C'est fou le monde qu'il y a dans ce genre d'endroit. Cette sortie n'étant pas prévue, j'avais la tenue  de choc, pantalon de tailleur, chemise et talons hauts. Heureusement qu'on m'a prêté des baskets afin que je sois relativement stable au moment du concert. J'étais quand même un peu quiche au milieu des rockeurs et autres personnages subtilement vêtus... Finalement, on s'est posés dans les gradins, c'est moins fatiguant, quand comme moi on a des problèmes de genoux... On avait un très bon angle de vue, autant sur la scène que la fosse et c'était franchement impressionnant ! Tout ce monde réunit dans un seul et même dessein : écouter et observer un groupe de rock. C'est fou !

     Le concert commençait à 20h. En théorie. La première partie a commencé à jouer et ce fut la catastrophe. Mais où sont-ils aller pêcher cette formation musicale qui fait carrément tâche dans ce public de rockeurs... Hip Hop ou Rap, je ne sais pas, mais une chose est certaine, ils se sont fait huer. Au bout d'un moment, ils ont réagi et tenté d'acheter les sifflements au prix de mix sur des grands classiques du rock. Non, franchement, sans dire que c'était nul, quelle énorme erreur que cette première partie. Bercy voulait les Red Hot, on lui présente des rappeurs...

    21h15 je crois, ils débarquent sur scène et ça commence fort avec Can't Stop. Anthony Kiedis, le chanteur est comme dans son dernier clip. Flea (guitariste) est habillé bizarrement, Chad (batteur) est tout en bleu ou presque, caché par son instrument. Et John Frusciante... Ah, qu'il est beau !!! On aurait dit un hippie, avec sa grande chemise à carreaux, sa barbe et ses cheveux longs. J'adore le look hippie, donc, logiquement parlant, j'étais obnubilée par lui et sa musique. Ce genre de paroles fait très ado hystérique, mais notez qu'il s'agissait de mon premier énorme concert et que le groupe n'était pas peu célèbre ! Ils ont joué tous leurs derniers tubes, et des chansons du nouvel album. Quelques titres ? Californication (magnifique), Throw Away Your Television, Under the bridge (au moment des rappels, pareil, quelle beauté !), Scar Tissue, Otherside, Dani California, Don't Forget Me et beaucoup d'autres. J'oubliais By The Way. Quel bonheur de les voir sur scène, eux que j'adore depuis Californication. La foule en délire qui les acclamait, un grand moment. Je n'ai jamais fait de concert comme ça. C'était grandiose. Connaissant quasi toutes les chansons (mis à part deux, je maitrisais les paroles), j'étais complétement dans le concert. Et puis, il y a eu ce drame. Complétement affreux. Vraiment. John, le guitariste a eu un problème avec sa guitare (logique). Il était effondré. Sans son instrument, le musicien n'est plus rien et ça faisait vraiment de la peine de le voir errer sur scène en attendant que le technicien parvienne à corriger le problème. Peut-être n'était-il pas exactement clean à ce moment là, mais on devinait un certain désespoir, que c'en était flippant. Anthony et Flea, accompagnés de Chad ont du improviser deux fois, la guitare persistant à ne pas convenir. Finalement, tout est redevenu normal, la peur est passée et John a recommencé à nous émerveiller. That was great. Anthony sautait dans tous les sens (lui aussi, qu'il est beau, et qu'il chante bien...), Flea était à fond sur sa guitare, John et son air mélancolique si touchant. Et Chad, on ne le voyait pas trop sur les écrans. That was great, that was great. Et puis, comme toute chose, il y a une fin. Oh non. On sort émerveillé. On sort sourd aussi. Il m'a fallu deux jours pour récupérer toute mon ouie (ou presque) mais ça en valait la peine. C'est la première fois que je vois un de mes groupes préférés sur scène (quoique, j'ai vu Garbage aux Solidays l'an dernier, la Grande Sophie à Neuilly en février, et que j'ai vu d'autres artistes que j'aime aux Solidays). Mais là, c'était les Red Hot Chili Peppers !!! Maintenant, je me rends compte que j'ai vraiment eu de la chance. C'est comme un rêve. Ces places tombées du ciel était un beau cadeau (et un bon moyen de compenser le fait que je sois sous-payée !).

     Je veux les revoir.

  • Red Hot Chili Peppers - Stadium Arcadium

    medium_stadium_arcadium.jpgComment ai-je pu oublier d'en parler ? Voilà un moment que j'ai acheté ce CD pourtant. A la base, j'avais un mauvais à priori au vu de la pochette et du titre (qui fait étrangement penser à Star Ac', géniallissime référence musicale...). Faute d'occasion, je n'avais pas non plus écouté le premier extrait de l'album, Dani California. Et puis, à force d'entendre mon frère me parler de la chanson, j'ai écouté, puis regardé le clip. Dans ce genre de cas, on s'en veut presque d'avoir perdu du temps à découvrir ! La chanson est très bonne et le clip est fantastique. Il retrace l'histoire du Rock avec quelques grands artistes, en lesquels les quatre membres du groupe sont déguisés. Je l'avoue, j'ai peut-être été influencée par le fait qu'ils soient travestis en Beatles, mais ça n'est pas un mal. Au final, j'ai acheté le CD avec mon frère, espérant que ce double album serait à la hauteur du premier single. Dès la première écoute, on n'a qu'un mot à la bouche. Chef d'oeuvre (ça fait deux mots et demi ça...). La qualité est évidente, indéniable. Nous sommes en présence d'un excellent CD. Mais il est long. Deux CDs, 28 titres, ça en fait des minutes d'écoute. ça en fait tellement que je ne connais actuellement que le 1er, écouté en boucle. J'adore. Que dire de plus, à part dépêchez vous de découvrir ? Non, vraiment, c'est un très bon investissement ! Et puis, il ne faut pas se plaindre de la longueur. Pour une fois qu'on nous offre une très bonne musique et de longs moments d'écoute, on se doit d'être heureux !