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  • Lucia Etxebarria - Amour Prozac et autres curiosités

    medium_lucia.jpgIl s'agit d'un best-seller espagnol. Pourquoi pas ? J'aime bien me faire mon propre avis. Il n'empêche que j'ai quand même été un peu déçue. Les personnages ne parviennent pas à être assez attachants, trop de flous, un patchwork de faits, des souvenirs, peu d'action. Par contre, le style varie assez bien pour bien reconnaitre qui parle (les trois soeurs s'expriment de façon non régulière, chapitre après chapitre). Tout est résumé dans le titre du livre, la quête de l'amour, la dépendance aux drogues (dures, moins dures ou médicaments) et tous les petits drames de leurs vies. Trois soeurs très différentes. Je reconnais que c'est bien écrit, parfois un peu cru, mais j'ai trouvé ça un peu trop léger d'un point de vue contenu et actions. Finalement, la seule chose que j'ai vraiment aimé, c'était la fin. Le dernier chapitre. Heureusement que le livre fini ainsi, ça sauve mon impression. Je ne pense pas lire d'autres livres de Lucia Etxebarria pour le moment...

     Résumé :

     Trois soeurs aux personnalités si différentes qu'elles ne parviennent plus à communiquer.

    Elles ont de 24 à 32 ans dans l'Espagne de l'après-Movida : Christina, la plus jeune, serveuse dans un bar branché de Madrid, carbure à l'extasy et dévore les hommes. Rosa, directrice financière, marche au Prozac et ne touche plus aux hommes depuis bien longtemps. Ana, l'aînée, mère de famille, mélange amphétamines et somnifères et décide de divorcer. Chacune arrive dans une période charnière où tout bascule, s'effondre.

    Un cocktail détonant qui tourne autour de l'image du père disparu quand elles étaient enfants. Un roman parfois drôle, impudique, souvent émouvant.

  • Comme un mauvais "sons et lumières"

    Quelle déception. Le spectacle s'annonçait bien, j'étais toute heureuse d'abandonner mon écran d'ordinateur pour une chouette soirée. L'introduction était beaucoup trop longue, mais il y a eu pas mal de mouvements, ce qui semblait annoncer une suite agréable. On se prend à rêver, 'ça va être grandiose'. Et puis, finalement, la patience n'est pas une mauvaise chose, ça commence. Des jeux de lumières. Des flashs. Mais pas de bruit. Etrange. Un "sons et lumières" sans aucune musique, c'est un peu de l'arnaque. Mais l'optimisme est là, alors, on espère que tout peut encore arriver. Finalement, comme un tambour, ou un orchestre sous acide, ça commence à se manifester. Une ou deux déflagrations impressionnantes, comme un bouquet final bien avant le tomber de rideaux. L'eau a fait son entrée dans ce triste numéro pseudo artistique. J'aurais regardé celle qui s'égoutte de ma douche, ça aurait été la même chose. Décevant. Quel ennui. Tout est ensuite devenu de plus en plus calme. Pas la moindre surprise, pas de péripétie. Je m'attendais à un grand moment, j'aurais voulu être impressionnée. Mais non.

    Je quitte la fenêtre des yeux. Pas besoin de scruter le ciel plus longtemps. Cet orage était nul ! 

     

    (texte à retravailler je pense) 

  • Jonathan Coe - Bienvenue au Club

    medium_bienvenue.jpgIl fallait bien que je me remette un peu à de vrais romans. C'est chose faite avec celui-ci qui stagnait sur ma table de nuit depuis des mois. Je ne sais même pas pourquoi, parmi la montagne de livres qui s'empilent, j'ai choisi Bienvenue au Club. Je l'avais acheté en même temps qu'un autre du même auteur, Testament à l'anglaise, que je n'ai toujours pas fini. Je n'arrive pas à accrocher à l'histoire, ça me casse les pieds. Je le reprendrai à l'occasion. Bref.

    Bienvenue au Club dépeint la vie à Birmingham de quelques adolescents au début des années 70, à l'époque des syndicats, grèves et autres révoltes. Des destins croisés, des personnages plutôt simples, aux aspirations diverses. Et puis, des drames.

    Je ne sais pas trop si j'ai aimé ce livre. Je l'ai lu en deux ou trois jours, je ne me souviens plus, mais hier, j'ai lu plus de la moitié d'une traite. Je n'avais pas spécialement envie de savoir ce qu'il allait advenir de ces jeunes. Je ne suis pas certaine d'acheter la suite quand elle sortira en poche. Je reconnais qu'il se lit assez bien, que la période que je ne connais pas vraiment, est plutôt intéressante. Mais, une impression étrange m'empêche vraiment d'aimer. Je ne sais pas, c'est ainsi. La fin est affreusement écrite, dans le sens où c'est un long monologue sans point. Plusieurs pages sans un seul point, seulement des virgules. La tirade a eu du mal à passer, j'ai sauté pas mal de lignes...

     Mais malgré tout, il y a un passage qui m'a marqué. Au tout début. Un instant idyllique, décrit parfaitement, qui se termine de façon horrible. ça m'a réellement choqué, parce que l'auteur avait tellement bien réussi à nous évoquer ce moment de bonheur intense que le drame qui y met fin est tout simplement bouleversant. Et finalement, c'est peut-être ça qui m'a fait lire ce livre si vite. Pour savoir ce qu'il s'est vraiment passé.

    Un roman qui se lit mais qui ne me semble pas un chef d'oeuvre. C'est comme la météo en Angleterre, une ambiance très "grise". 

     

    Résumé :

     « Essaie d’imaginer les Yardbirds s’accouplant avec Ligeti dans les ruines fumantes de Berlin divisé. » Dans les années soixante-dix, à Birmingham, un groupe d’adolescents fait l’expérience des nouveaux courants musicaux en vogue, de la révolte et de la sexualité. De la lecture de Sounds aux envies de jouer les guitar heroes, de la terreur des filles aux premières prises de responsabilités, Benjamin, Doug, Claire, Steve, Cicely, Philip et les autres font leur apprentissage de l’existence. Sur fond de grèves d’usines, de conflits syndicaux, de lutte de classes, de montée du thatchérisme, d’intensification de la répression policière et de retour en force de l’extrême droite, Jonathan Coe tisse une savoureuse histoire d’amitiés, d’amour, d’expériences heureuses, de rires incontrôlables, de prédictions folles, mais également de déconvenues, de drames, de pleurs et de grincements de dents. Ni pensum historique, ni retour en arrière nostalgique, Bienvenue au club s’attache à rendre compte des réalités mouvantes de la société britannique de la seconde moitié du vingtième siècle. Riche d’adolescents hauts en couleurs et de folles embardées, cette fresque hantée par l’histoire politique complexe de nos voisins d’outre-Manche est un bonheur de lecture inégalé.

  • The Raconteurs - Broken Boy Soldiers

    medium_raconteurs.jpgDernier investissement en date, Broken Boys Soldiers des Raconteurs. Le nouveau groupe de Jack White, des White Stripes. Cela faisait un bon moment que j'adorais leur tube Steady As She Goes, mais les rapides écoutes du CD ne m'avaient pas spécialement marquée. Pourtant, impression étrange devant ces dix chansons que je ne retenais pas, j'étais persuadée que j'achèterai un jour ce CD, qu'il était indispensable à ma discothèque. Je m'y suis remise jeudi soir, et à force de l'écouter en boucle, je suis allée l'acheter vendredi midi. C'est un excellent album, peut-être un peu court, on en attendrait plus, devant une telle qualité. Ce qui est étonnant, c'est le son. Sorti d'une autre époque, plusieurs décennies avant la notre. Je n'ai pas encore tous les titres en tête, mais j'ai quand même sorti du lot Broken Boy Soldiers. Mais rien n'est à jeter, les morceaux sont assez variés.

    Et puis, il y a la huitième chanson de l'album qui m'interpelle. Yellow Sun. Elle me met mal à l'aise, même si elle est super. Je ne sais pas qui chante mais c'est quasiment exactement la voix de George Harrison, ex-Beatle, que j'adore par dessus tout. Troublant... 

  • Sophie Kinsella - Les confessions d'une accro au shopping

    medium_accro.2.jpgJe n'aurais pas acheté ce livre, soyons honnêtes. J'aime beaucoup la littérature féminine à la Bridget Jones, mais là, ça me semblait un peu trop poussé dans le genre. Et puis, merci Pocket, deux livres achetés, un troisième offert (avec tout ce que je dépense en livres aussi, ils peuvent me faire des cadeaux...) et j'ai reçu dans ma boite aux lettres celui-là. Pour juger gratuitement, dira-t-on. Les confessions d'une accro au shopping. Tout un programme.

    Je ne m'y suis pas mise avec grande ambition. Et puis, au fur et à mesure, ça m'a amusée. Je n'aime pas beaucoup la surenchère dont fait preuve l'auteur, Sophie Kinsella, car quoi que pense d'héroine, c'est tout le contraire qui se passe. Systématique. Ce qui est un peu fatiguant à la fin car terriblement prévisible quand on s'en est rendu compte. La fin est nettement mieux, le personnage s'affirme, et au final, on ferme le livre et on se dit que demain, on ira acheter la suite à la Fnac. Pauvre porte-monnaie.

    Pour résumer, c'est typiquement un roman moderne féminin, une fille gaffeuse et un peu superficielle (mais pas top model jet setteuse). En fait, c'est une sorte de Bridget Jones qui au lieu de chercher son Prince Charmant, ne peut s'empêcher de dépenser tout son argent (même celui qu'elle n'a plus depuis longtemps). ça se lit bien.

    Résumé :

     Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?

     Si ceci peut vous rassurer, je viens de me lancer dans un roman plus intelligent, Bienvenue au Club de Jonathan Coe. Pour l'instant, je trouve que ça se lit bien. L'Angleterre en 1973, pour situer. Après, je n'ai pas encore assez lu pour en dire plus !