Un week-end en Normandie. Pour la francilienne que je suis (je n'ose même pas me considérer comme une Parisienne car j'en suis une piètre), ce n'est pas banal. C'est mon troisième séjour dans cette partie de la France, le précédent datant de plusieurs années. Soyons honnêtes, je serai incapable de vivre dans cette région. L'urbanisme parisien, ça me manque. Et de toute façon, je n'aime pas la mer. Cependant, cette excursion fut propice à de nombreuses photos, et pour deux jours, j'ai pris mon mal en patience, observant ces couleurs et espaces impossibles à voir de par chez moi.
Samedi 18 Février 2006 :
Départ pour Etretat. Les falaises, plutôt connu comme endroit. La chance est de notre côté, il ne pleut pas. Je pense que c'est l'endroit le plus agréable du séjour en Normandie. Très jolie vue en haut des falaises. La mer est sympathique, un peu bruyante mais d'une couleur tellement diiférente de celle si sale de l'été.
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Ensuite, la fin d'après-midi nous a présenté Fécamp sous un magnifique couché de soleil. Mais à part la mer, et une ou deux boutiques, il y a peu à voir...
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Dimanche 19 Février 2006 :
Honfleur. Sympathique ville avec pas mal de boutiques et un nombre impressionnant de galeries d'Art. L'architecture près du port est assez étonnante mais intéressante. Des maisons tout en hauteur, très fines et collées les unes au autres. Et puis, il y avait une sorte de bar ou je-ne-sais-quoi qui s'appelait comme moi, ça méritait bien une photo...
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Deauville. Ville affreusement chère, ce qui doit être un minimum compréhensible vu son prestige à cause du festival. Mais quand même. Et puis, c'est plutôt triste, la saison n'est pas propice aux touristes. Tout semble faire penser à la richesse, de grandes maisons normandes et des rues un peu trop "parfaites" (?). Un peu mal à l'aise dans ce genre de ville où seule la mer fut le minimum intéressant à voir.
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Pour rejoindre Honfleur, nous avons emprunté le célèbre Pont de Normandie. Peu facile à photographier quand on est à l'arrière d'une voiture. Vous excuserez donc les hésitantes et inutiles photos que j'ai osé prendre... J'espère au passage que je ne me suis pas trompée de pont...
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Et pour finir, ou presque, voici quelques photos nocturnes, pour illustrer ma passion pour les néons. Il y en a peu, et la qualité semble laisser à désirer mais encore une fois, j'étais en voiture et du mauvais côté !
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Au final, si ce séjour a été intéressant pour les yeux, je n'ai pas arrêté de me dire que je m'ennuyerais vraiment si j'y passais plus de deux jours. C'est probablement trop touristique et 'rural' pour moi.
Etretat
Vidéo envoyée par deambulations
Paris, le 15 février. Il pleut un peu trop, je suis plus que trempée. Les quais de Seine sont envahis de boue et d'eau, peu de monde ose s'aventurer par pareil temps. Une péniche près de la BNF, El-Alamein de son petit nom. L'intérieur est vraiment accueillant, des murs turquoises et un mobilier en bois. On peut difficilement trouver plus chaleureux. Mais, pourquoi suis-je là ? Zlot donne un concert. Mais qui est Zlot ? Un duo étonnant, Laurent et Virginie. L'un à la guitare, l'autre use de divers instruments. Dès le début, on est prévenu, c'est de la chanson. Et quelles chansons ! J'en connaissais une, Tu es belle, découverte l'an passé par radio Néo. Vraiment sympathique. Et puis, un ami et son heureux hasard m'ont entrainé jusque cette péniche, écouter ce groupe dont il ne me disait que du bien. Me voici dans cette originale salle de concert et j'écoute avec attention. Chansons simples mais touchantes. On passe du rire aux presque larmes. Ils sont drôles et leur bonne humeur est contagieuse. Ambiance bon enfant sur la Seine. Ce qui m'a le plus plu je pense, c'est la multitude d'instruments incroyables que Virginie utilise pour accompagner Laurent. Qualité irréprochable de leur musique. J'attends l'album, assurément.
Voici mon troisième Douglas Kennedy, fini hier. J'ai encore beaucoup aimé l'histoire, passionnante. Celle de Sally, reporter, qui abandonne tout pour suivre l'homme qu'elle vient juste d'épouser et dont la vie va tourner au cauchemar psychologique. Le monde de la maternité qui peut sembler si merveilleux est ici montré sous son jour le moins glamour. Triste réalité néanmoins, la dépression qui peut accompagner une naissance est ici mise en avant. Sans forcément s'identifier au personnage, on comprend sa douleur et la folie qui parfois la gagne. Comme les deux autres Douglas Kennedy que j'ai lu précedemment, j'ai eu du mal à lâcher le livre. La poursuite du bonheur reste mon préféré mais celui-ci est vraiment passionnant. Et vraiment différent des deux autres, élément que j'apprécie vraiment chez cet auteur. Ses livres ne se ressemblent pas !
Voilà un livre que je n'aurais assurément pas relevé lors de mes trop fréquentes visites à la Fnac. Mais parfois, on ne nous donne pas le choix, et j'ai du lire ce livre pour mes cours de communication. Dès la quatrième de couverture, on s'attend à une histoire compliquée et difficile.