Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Déambulations - Page 117

  • Amélie Nothomb - Méthaphysique des tubes

    Amélie Nothomb. Figure bien connue et un peu inquiétante, je ne voulais pas lire. Et bien sûr, on m'a donné tort, car j'ai du lire l'un de ses livres au mois de septembre, pour mes cours. N'aimant pas faire les choses à moitié, j'ai acheté ce jour-là, trois ou quatre livres d'elle, pour voir, juger et ainsi justifier mes réserves. Forcément, j'ai adoré, et Métaphysique des tubes est le dernier livre que j'ai lu d'elle, vendredi.

    Le mot de la Fnac :

    Au commencement Dieu était un tube, puissant de l'invincible force de l'inertie, se contentant d'absorber et d'excréter les aliments, sans aucune volonté. Il était né en 1967, au Japon, de parents belges. A deux ans, Dieu se réveilla, il hurla, et seul le plaisir sut apaiser sa colère. Il cessa alors d'être Dieu, pour devenir "Moi". Vint le moment où il pouvait montrer à son entourage qu'il savait parler ; mais quels premiers mots choisir, pour faire plaisir à tous ? Avec une profondeur délicatement ourlée d'humour, la narratrice raconte les trois premières années de sa vie. On y découvre sa première tentative de suicide, sa rencontre avec le chocolat blanc ou son premier deuil. Amélie Nothomb nous offre un roman surprenant, admirablement écrit, en équilibre entre métaphysique et légèreté.

    Mon avis :

    Le dernier Nothomb que j'avais lu m'avait moins plu que les autres. J'ai donc mis du temps avant de décider de lire un autre de ses livres, histoire d'avoir lu sa bibliographie complète. Celui-ci me semblait pas mal, d'autant qu'il est toujours bien placé sur les rayons de la Fnac. J'ai bien fait car il est vraiment bien, toujours dans ce style étrange de l'écrivain. Ce n'est pas mon préféré, mais il est néanmoins dans mes préférés.

  • Douglas Kennedy - Rien ne va plus

    Douglas Kennedy. Je ne sais rien de cet écrivain à part que c'est lui qui a publié le livre qui m'a le plus plu ces derniers mois. Pour quelqu'un qui lit autant que moi, ce n'est pas forcément une mince affaire de choisir... Celà dit, ce n'est pas de ce livre dont il est question. J'en parlerai ultérieurement. Dans cette note, je vais présenter l'histoire de celui-ci et mon opinion, ce qui semble déjà fort honnête pour une note littéraire.

    Le mot de l'éditeur :

    Comme tout scénariste d'Hollywood, David Armitage aspire à devenir riche et célèbre. Marié depuis onze ans à Lucy et père d'une petite Caitlin, il ne supporte plus la médiocrité d'une vie rythmée par des disputes incessantes.

    Mais, alors qu'il pensait sa carrière mort-née, l'incroyable se produit : l'un de ses scénarios, acheté par la télévision, connaît un succès retentissant. Nouvelle coqueluche d'Hollywood, David peut enfin mener l'existence dont il avait toujours rêvé, au côté d'une jeune productrice aux dents longues...

    Jusqu'au jour où Philip Fleck, un milliardaire cinéphile, lui propose une étrange collaboration. Sans le savoir, David tombe alors dans une spirale infernale dont il ne pourra sortir qu'au prix d'une complète remise en question.

    Touchant portrait d'un homme en proie aux caprices du destin, critique au vitriol d'une Amérique inhumaine et corrompue, un palpitant roman noir aux dialogues pétillants d'humour, façon Kennedy.

    Mon avis :

    Il n'est pas évident de lire un deuxième livre d'un auteur quand on a adoré le premier. C'est donc à la fin du premier tiers de ce roman que je me suis vraiment accrochée. Au final, une histoire bien plaisante, un personnage humain et sympathique. Des péripéties qui permettent de conserver un rythme tout du long. Je pense que ça me motive à acheter un troisième livre de cet auteur, quand j'aurai fini la montagne de bouquins qui stagne près de mon lit.

  • Clarika - Joker

    Comme beaucoup de monde en parlait et que je déteste jouer les moutons, je n'avais pas voulu en savoir plus sur cette chanteuse et son album dont on disait pourtant du bien. Et puis, comme souvent avec ma petite personne, le moment de l'auto-contradiction est arrivé le week-end passé. Je dirige un blog musical et une nouvelle rédactrice m'a proposé de parler de Clarika. Bien sûr, je lui ai laissé ce plaisir, mais ça m'a intrigué et j'ai décidé d'y jeter un coup d'oeil, histoire de juger par moi-même. D'une part, ce fut une très agréable surprise cet album, mais en plus, j'ai un véritable coup de coeur pour l'une des chansons. Un duo Avec Lavilliers, qui s'appelle "Non ça s'peut pas". La chanson a tourné en boucle dans mon lecteur MP3 cette semaine, je ne m'en lasse pas. Parmi les titres qui ont vraiment retenu mon attention, on trouve "les patineurs" et "joker". Je pense que je vais approfondir prochainement la discographie de cette artiste à la voix si sympathique.

    A découvrir en tous cas.

  • Les contes de fée ne sont plus ce qu'ils étaient...

    Dans les contes de fée de notre enfance, les crapauds rencontrent toujours, par un formidable hasard, de belles et riches demoiselles et d'un doux baiser, deviennent de charmants princes sans défauts. La suite, vous la connaissez aussi bien que moi. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

     

    (L'émotion vous gagne, les larmes coulent.)

     

    Mais stop ! Je vous arrête tout de suite. Dans la vraie vie, nos chers amphibiens n'ont pas de si incroyables destinées. Les princesses des temps modernes sont plutôt du genre à baver devant des pop stars au talent incertain ou des mannequins au QI d'huître. Quant aux crapauds, vous aurez le bonheur de les voir stagner dans des étangs pollués ou s'éclater dans de glauques laboratoires. Bref, rien de bien transcendant.

     

    Mais parfois, loin du pays des nénuphars, justement dans l'un de ces inquiétants repères à savants fous, on trouve de sympathiques bestioles verdâtres. C'est le cas de Charlotte, une jeune et élégante grenouille, qui passe ses journées à refaire le monde dans son ridicule bocal en verre. Sa famille a succombé à une expérience douteuse et depuis, elle tourne en rond, attendant une nouvelle compagnie pour parler de la pluie et du beau temps.

     

    Un jour, alors qu'elle comptait pour la énième fois jusque 995653, elle aperçut son vieux scientifique à lunettes préféré déposer un bocal à quelques mètres d'elle. Curieuse, mais surtout ravie de l'animation que pouvait apporter un nouveau pensionnaire, elle scruta la prison transparente et découvrit avec stupeur son locataire.

     

    Autant qu'un batracien peut l'être, un magnifique crapaud la fixait de ses yeux globuleux. Leurs regards se croisèrent et le temps sembla s'arrêter, comme dans tout bon film à l'eau de rose. Aucune petite musique ne se mit en route, mais on devinait le coup de foudre. Charlotte en resta sans voix. Ceci ne posait pas problème car de toute façon, une grenouille, ça ne parle pas.

     

    Les jours passèrent et nos deux amphibiens restaient collés aux parois de leurs bocaux pour avoir tout loisir de se contempler. Il faut dire qu'ils n'avaient pas non plus grand-chose d'autre à faire. Finalement, le scientifique, pas si timbré que ça, se rendit compte de leur étrange manège et dans un immense élan de générosité, les fit placer dans un superbe bocal tout confort. Ce n'était probablement pas un château mais Charlotte et son amoureux, Théodore de son petit nom, étaient fort heureux ainsi. Leur coup de foudre ne leur apporta pas la liberté, faut pas abuser non plus, mais ils furent l'objet d'une étude très poussée sur les histoires d'amour chez les batraciens et de nombreux magazines relatèrent leur passionnante vie. On ne put jamais expliquer ce coup de foudre, mais une chose est sûre, de nos jours, les contes de fée ne sont plus ce qu'ils étaient…

     

    Si vous cherchez une vraie morale, il n'y en a pas.

     

    (Nouvelle écrite le 28 Novembre 2005 par moi-même pour l'atelier écriture du magazine Mood et faisant au final partie des deux sélectionnées par l'équipe de leur site).

  • Radio France - 26 Décembre 2005

    Quand j'aime quelque chose, je ne m'en lasse pas. C'est le cas des émissions radio. Juste après Noël, calme matinée sur Radio France. Encore 'le Fou du Roi' de Stéphane Bern. Cette fois-ci, j'avais un carnet pour noter le nom des chroniqueurs ! Il y avait donc : Bruno Masure, Muriel Cousin, Frédéric Martin, Eric Neuhoff, François-Xavier Demaison et Didier Porte. Les invités étaient d'ordre très gastronomique, le chef Michel Troisgros et Julie Andrieu, de plus en plus connue pour ses émissions/chroniques/livres sur la cuisine accessible. Les artistes venus interpréter leurs compositions (voire celles d'autres) étaient Tony Truand (je ne connaissais pas) et un pianiste dont je n'ai pas pu me souvenir du nom, n'ayant pas réussi à le comprendre pour le noter. Bref, c'était très orienté cuisine, mais malgré celà, c'était intéressant. J'adore Frédéric Martin qui m'a bien fait rire. Sa chronique est très drôle et c'est quelque chose de pouvoir le voir en même temps que l'entendre. Je ne le connaissais pas du tout avant d'avoir été à Radio France pour la première fois en Octobre. Un chroniqueur qui m'avait motivé à assister à cette émission-là, c'était Didier Porte. Il 'allume' la télé sur Oui Fm et c'est génial. Pas besoin de la regarder pour deviner ce qu'on a heureusement manqué. Je ne savais pas à quoi il ressemblait, et connaissant bien sa voix, il est presque irréel de le voir parler au micro. Encore une fois, je n'ai pas regretté le déplacement ! Vivement les vacances de février !

     

    Les photos, vous les trouverez ICI.