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Déambulations - Page 42

  • Glen Hansard & Marketa Irglova - If You Want Me

    Hier soir, j'ai regardé Once. Cela faisait un moment que l'on me l'avait conseillé, et j'ai retrouvé avec plaisir certaines chansons qu'on m'avait fait découvrir il y a quelques mois. Pour évoquer quand même le film, l'histoire est jolie mais en dehors des chansons, j'ai été légèrement déçue. Disons qu'il ne faut pas chercher de l'action, ça va un peu au delà, et même si ça se tient, ça manque peut-être de rythme. Mais ce n'est pas l'objet de mon post.

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    Je voulais surtout vous parler d'une chanson que j'aime énormément, chantée par l'actrice Marketa Irglova, à peu près à la moitié du film. C'est dans l'esprit des artistes que j'apprécie, réflexion faite, et ça sonne vraiment bien. La voix est envoutante, pleine d'émotions, et elle finit par se marier à celle de Glen Hansard pour offrir quelque chose vraiment agréable à écouter !

     

    Si vous voulez écouter d'autres chansons, il y a le myspace : http://www.myspace.com/oncethemovie

    Une autre chanson sympathique à découvrir sur cette bande originale : Falling Slowly.

  • Zaza Fournier - Tour d'horizon

    J'en parlais hier, l'album de Zaza Fournier est désormais disponible. L'occasion pour moi de faire un petit tour de mes chansons préférées, en espérant que ça vous donnera envie de découvrir autant l'artiste que ses productions !

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    Les mots toc : Le paradoxe est flagrant, et sans doute représentatif de beaucoup de filles de notre temps... Ce portrait dresse l'image d'une fille qui rejette tout sentiment, qui a peur des mots d'amour parce qu'elle ne veut pas souffrir. Finalement, cette carapace se retourne contre elle... "Je suis pas morose, j'vois la vie en rose. Et je pleure tout la journée..."

     

    Mon homme : Une des plus belles chansons de l'album. Deux parties pour décrire un bonheur en apparence idyllique, puis une sensation d'étouffement et l'envie de tout bousculer pour se sentir un peu plus vivante. C'est sur cette chanson que je trouve l'accordéon extraordinaire, pour son infime tristesse, la mélancolie qu'il dégage. Pour ma part, je vois la deuxième partie comme très dépressive, mais d'après Zaza Fournier, il s'agit d'une chanson d'amour. Comme quoi, chacun peut interpréter un morceau très différemment ! C'est en ça que je trouve l'album de Zaza Fournier très universel. "Je veux chercher ma vie, celle que je n'aurai pas, celle qui est toujours mieux, celle qui n'est pas pour moi".

     

    Comptine pour une désespérée : Ce morceau m'évoque la folie douce de Jeanne Cherhal sur "les bistrots les bastringues" sur son premier album. L'histoire tragique d'un amour à sens unique... Ici l'accordéon renforce le côté quasi pathétique de cette fille qui aime passionnément un homme qui ne la voit pas..."Mon amour, je t'aime, mon amour, je t'aime. Je t'aime quand même..."

     

    SOS : une maladie d'amour, une mélodie plutôt joyeuse et une jolie métaphore... Je trouve cette chanson efficace de simplicité, et je pense que c'est pour cela que je l'aime beaucoup. "Au secours, à l'aide, SOS. J'ai un insecte logé dans le coeur... Il s'agrippe à mes humeurs, me fait passer du rire aux pleurs, je n'en peux plus...".

     

    Le rêve américain : Un morceau qui nous fait voyager aux USA, avec une Zaza Fournier en quête de découvertes et grands espaces ! Une succession de clichés très réjouissants, très imagés. Le rythme est entraînant, vraiment dans cet esprit d'aventure, aussi fictif soit-il... "Je veux jouer ma vie, comme au Monopoly, errer toutes les nuits, chercher encore...".

     

    Baston : Une de mes préférées, pour le caractère très fort qui émane des paroles. Une fille qui s'énerve, une fille qui se bat, Zaza prouve une fois de plus qu'on peut être une fille et s'éloigner largement du cliché 'maison de poupée' et 'petite fille sage'. Elle évoque des filles plus complexes et ça ne rend ses chansons que plus réalistes en ça ! "Ben ouais je suis en colère, et ça m'énerve. Les gens me tapent sur les nerfs, ça m'met en rogne, et j'me bastonne...".

     

    C'est comme ça : Cette chanson d'amour montre à voir une femme qui ne sait aimer que dans la douleur. Le ton est très grave. Autant "Mon homme" m'évoque une chanson de Jeanne Cherhal, autant celle-ci m'évoque dans un autre registre "Je t'aime à en crever" d'Anais. Un vocabulaire des plus torturés, empli paradoxalement autant de violence que d'amour. "C'est comme ça, autrement je ne sais pas".

     

    Baiser d'un soir : Cette chanson s'inscrit dans la lignée des "mots toc". Toujours cette carapace féminine qui se veut hermétique aux sentiments et à l'espoir d'une vraie histoire d'amour. Ici, la jeune femme se complait dans les histoires d'un soir, ne croyant pas à plus et préférant son célibat pour ne pas souffrir. Mais, paradoxe toujours, elle va être surprise. L'histoire n'est pas à l'eau de rose, ça ne finit pas en mariage avec enfants, mais ça ouvre la perspective d'être capable de vivre autre chose, au delà de la souffrance engendrée par les précédentes relations. "Finalement, la vie quelle histoire... On s'est revus bien plus d'un soir..."

     

    Vous l'aurez compris, Zaza Fournier propose avec cet album plusieurs histoires autour de l'amour, sans tomber dans des clichés, mais plutôt en offrant un raisonnement qui permet d'évoluer, dans le bon ou le mauvais sens. (Mais dans le cas des "mots toc", se rendre compte que fuir les sentiments rend malheureux, est-ce vraiment négatif ?)

     

    Je n'ai pas parlé de "la vie à deux" (parce que celle-là, je l'ai déjà fait...), "mademoiselle", "mon slow" et "post-scriptum" parce que, bien que je les aime aussi, elles me parlent un brin moins, du moins dans cette analyse de l'amour selon Zaza Fournier.

  • Zaza Fournier - Sortie de l'album

    C'est aujourd'hui que sort le premier album de Zaza Fournier, et je vous invite à vous procurer l'opus en question au plus vite !

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    En attendant, vous pouvez découvrir "SOS" et "Mademoiselle" sur son myspace : http://www.myspace.com/zazafournier

  • En passant

    Shame on me, je n'ai pas blogué depuis quelques jours.

    D'un autre côté...

    J'écoute en boucle, encore et toujours, l'album de Zaza Fournier, la chanson "Lovers Dream" d'Anna Terheim en duo avec Fyfe Dangerfield, et quand je me décide à changer un peu, je reviens toujours à Thomas Fersen (avec ses chansons "Chocolat" et "les Mouches") ou Nicole Atkins ("War Torn" et "Neptune City").

    Le pire, c'est que je ne m'en lasse pas...

    Je reparlerai de Zaza Fournier incessament sous peu, étant donné que l'album sort lundi (le 13 octobre, donc). Je vous parlerai de la chanson "Les Mouches" de Thomas Fersen bientôt aussi, parce que j'aime bien cette chanson et que c'est Monsieur Fersen lui-même qui m'a donné la clef pour l'aimer ! Anna Ternheim, je ne décroche vraiment pas, cette chanson ("Lovers Dream") est en passe de devenir ma préférée de tout mon répertoire (jusqu'ici c'était "Monochrome" de Yann Tiersen), si ce n'est pas déjà le cas. Mais, je pense que pour cette chanson-là, j'irai en parler dans le prochain numéro de Save My Brain. Mais ne croyez pas en être débarassés pour autant, car 1) j'ai découvert encore une chanson d'elle que j'aime bien et 2) elle sort toujours un album en fin d'année ! Quant à Nicole Atkins, j'en ai déjà parlé, on va dire que ça suffit !

    Sinon, je suis en train de lire un Nicci French, mais j'avance plutôt lentement (une fois n'est pas coutume, mais j'ai moins le temps pour lire en ce moment, vu que je passe moins de temps dans les transports. CQFD) et j'ai vu hier le nouveau Woody Allen, et je pourrais en parler bientôt, il faut juste que je réfléchisse encore un peu plus sur mon analyse du film...

    C'est tout :)

  • Faubourg 36

    J'avais vu les Choristes, je savais donc à quoi m'attendre avec ce nouveau film de Christophe Barratier. Sans être spécialement déçue, j'ai préféré le premier. Dans cette nouvelle production, ça gueule trop, surtout Clovis Cornillac, et moi, ça me casse toujours les oreilles. J'étais en plus relativement près du devant de la salle, donc, aux premières loges pour apprécier l'intensité de ses cordes vocales et c'est fâcheusement agaçant.

     

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    Mis à part, l'histoire est gentillette, ça chante pas trop mal, mais ça n'a rien de révolutionnaire. Après les Choristes, de toute façon, c'était difficile d'épater la galerie. Faubourg 36 n'est pas un mauvais film, mais il n'y a aucune surprise, ou presque, c'est un peu trop convenu. Un divertissement, rien de plus. Et encore, je pense qu'une petite mise au point du contexte politique n'aurait pas été superflue. Les congés payés en 1936, c'est une chose, mais ça aurait pu être un peu plus développé, ça aurait sans doute renforcé le scénario.

     

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    Néanmoins, il y en a un qui tire admirablement son épingle du jeu, c'est Gérard Jugnot ! Il est toujours aussi épatant, très à l'aise dans ce rôle de père affecté par la séparation d'avec son fils et sa passion pour son lieu de travail. Kad Merad joue aussi dans un registre qui diffère, une fois de plus, de ses précédents personnages, et le résultat reste convaincant. Indéniablement, c'est L'acteur français, qui en plus d'être déjà bien monté, persiste et signe encore de bonnes compositions cinématographiques. Bref, dommage finalement que le film manque d'étincelles pour mieux porter ces deux acteurs...