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  • La Grande Sophie - 24 Février

    Depuis novembre 2004, j'ai vu trois petits concerts, dans de petites salles. J'ai également assisté aux Solidays, une journée, en juin dernier. J'ai assisté à des émissions de radio, où j'ai vu des artistes se produire dans le studio le temps d'une ou deux chansons. Je suis allée à un show case à la Fnac. Mais de concert dans une salle de plus de cinquante personnes, jamais fait, jusqu'à ce soir.

    Vendredi 24 février 2006, Théâtre de Neuilly.

    Lundi, il y avait l'Olympia, mais je ne pouvais me résoudre à affronter Paris en pleine semaine. Alors, j'ai eu la chance de trouver quelqu'un pour m'accompagner voir la Grande Sophie dans une salle moins prestigieuse, mais plus accessible aux vues de mon emploi du temps. Je passerai sur la foule de voitures stupides qui encombraient le chemin. Le show a commencé à 20h35, et ce fut génial. D'un point de vue absolument non-objectif, bien entendu. Que dire ? La Grande Sophie nous a présenté une incroyable performance, l'ambiance, bien que probablement trop timide au début, était au rendez-vous. Le dernier album, "la Suite" était mis en avant, je me demande même si toutes les chansons n'ont pas été jouées. On a eu droit à tous les meilleurs morceaux et vraiment, j'étais impressionnée par son dynamisme. Plus d'une heure et demie (environ 1h45, voire plus), et toujours autant d'énergie au début qu'à la fin.

    J'ai pris pas mal de photos, elles sont ICI. Je sais, bien sûr, il y en a plein de floues. Mais que voulez-vous, c'est ça ou perturber un concert et avec moi, le choix est vite vu...

    Voici quelques vidéos, à ne pas réutiliser sans ma permission.

     


    Je ne changerai jamais
    Vidéo envoyée par deambulations

    Le passage obligé
    Vidéo envoyée par deambulations

    Martin
    Vidéo envoyée par deambulations

    On savait (devenir grand)
    Vidéo envoyée par deambulations

    Du courage
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    Aujourd'hui on se marie
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    Egoiste
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    Meme pas
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    Les nouveaux héros
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    Psy psychanaliste
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    La suite le mileu la fin
    Vidéo envoyée par deambulations

    Les bonnes résolutions
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  • Week-end en Normandie

    Un week-end en Normandie. Pour la francilienne que je suis (je n'ose même pas me considérer comme une Parisienne car j'en suis une piètre), ce n'est pas banal. C'est mon troisième séjour dans cette partie de la France, le précédent datant de plusieurs années. Soyons honnêtes, je serai incapable de vivre dans cette région. L'urbanisme parisien, ça me manque. Et de toute façon, je n'aime pas la mer. Cependant, cette excursion fut propice à de nombreuses photos, et pour deux jours, j'ai pris mon mal en patience, observant ces couleurs et espaces impossibles à voir de par chez moi.

    Samedi 18 Février 2006 :

    Départ pour Etretat. Les falaises, plutôt connu comme endroit. La chance est de notre côté, il ne pleut pas. Je pense que c'est l'endroit le plus agréable du séjour en Normandie. Très jolie vue en haut des falaises. La mer est sympathique, un peu bruyante mais d'une couleur tellement diiférente de celle si sale de l'été.

    Les photos sont ICI

    Ensuite, la fin d'après-midi nous a présenté Fécamp sous un magnifique couché de soleil. Mais à part la mer, et une ou deux boutiques, il y a peu à voir...

    Les photos sont ICI

    Dimanche 19 Février 2006 :

    Honfleur. Sympathique ville avec pas mal de boutiques et un nombre impressionnant de galeries d'Art. L'architecture près du port est assez étonnante mais intéressante. Des maisons tout en hauteur, très fines et collées les unes au autres. Et puis, il y avait une sorte de bar ou je-ne-sais-quoi qui s'appelait comme moi, ça méritait bien une photo...

    Les photos sont ICI

    Deauville. Ville affreusement chère, ce qui doit être un minimum compréhensible vu son prestige à cause du festival. Mais quand même. Et puis, c'est plutôt triste, la saison n'est pas propice aux touristes. Tout semble faire penser à la richesse, de grandes maisons normandes et des rues un peu trop "parfaites" (?). Un peu mal à l'aise dans ce genre de ville où seule la mer fut le minimum intéressant à voir.

    Les photos sont ICI

    Pour rejoindre Honfleur, nous avons emprunté le célèbre Pont de Normandie. Peu facile à photographier quand on est à l'arrière d'une voiture. Vous excuserez donc les hésitantes et inutiles photos que j'ai osé prendre... J'espère au passage que je ne me suis pas trompée de pont...

    Les photos sont ICI

    Et pour finir, ou presque, voici quelques photos nocturnes, pour illustrer ma passion pour les néons. Il y en a peu, et la qualité semble laisser à désirer mais encore une fois, j'étais en voiture et du mauvais côté !

    Les photos sont ICI

    Au final, si ce séjour a été intéressant pour les yeux, je n'ai pas arrêté de me dire que je m'ennuyerais vraiment si j'y passais plus de deux jours. C'est probablement trop touristique et 'rural' pour moi.

     


    Etretat
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  • Zlot à la péniche El-Alamein

    Paris, le 15 février. Il pleut un peu trop, je suis plus que trempée. Les quais de Seine sont envahis de boue et d'eau, peu de monde ose s'aventurer par pareil temps. Une péniche près de la BNF, El-Alamein de son petit nom. L'intérieur est vraiment accueillant, des murs turquoises et un mobilier en bois. On peut difficilement trouver plus chaleureux. Mais, pourquoi suis-je là ? Zlot donne un concert. Mais qui est Zlot ? Un duo étonnant, Laurent et Virginie. L'un à la guitare, l'autre use de divers instruments. Dès le début, on est prévenu, c'est de la chanson. Et quelles chansons ! J'en connaissais une, Tu es belle, découverte l'an passé par radio Néo. Vraiment sympathique. Et puis, un ami et son heureux hasard m'ont entrainé jusque cette péniche, écouter ce groupe dont il ne me disait que du bien. Me voici dans cette originale salle de concert et j'écoute avec attention. Chansons simples mais touchantes. On passe du rire aux presque larmes. Ils sont drôles et leur bonne humeur est contagieuse. Ambiance bon enfant sur la Seine. Ce qui m'a le plus plu je pense, c'est la multitude d'instruments incroyables que Virginie utilise pour accompagner Laurent. Qualité irréprochable de leur musique. J'attends l'album, assurément.

    Si vous ne savez pas quoi faire, allez découvrir Zlot. Deux fois par mois, aux Blancs Manteaux ou sur la Péniche El-Alamein.

    Le site de Zlot (pour entre autres, écouter trois titres).

  • Douglas Kennedy - Une relation dangereuse

    Voici mon troisième Douglas Kennedy, fini hier. J'ai encore beaucoup aimé l'histoire, passionnante. Celle de Sally, reporter, qui abandonne tout pour suivre l'homme qu'elle vient juste d'épouser et dont la vie va tourner au cauchemar psychologique. Le monde de la maternité qui peut sembler si merveilleux est ici montré sous son jour le moins glamour. Triste réalité néanmoins, la dépression qui peut accompagner une naissance est ici mise en avant. Sans forcément s'identifier au personnage, on comprend sa douleur et la folie qui parfois la gagne. Comme les deux autres Douglas Kennedy que j'ai lu précedemment, j'ai eu du mal à lâcher le livre. La poursuite du bonheur reste mon préféré mais celui-ci est vraiment passionnant. Et vraiment différent des deux autres, élément que j'apprécie vraiment chez cet auteur. Ses livres ne se ressemblent pas !

    Quatrième de couverture :

    En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony. Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle. Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi. Ce qui doit arriver arrive : coup de foudre. Mais Sally ignore que le rêve va virer au cauchemar. Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître, son mari...

  • Yann Queffelec - Les Noces Barbares

    Voilà un livre que je n'aurais assurément pas relevé lors de mes trop fréquentes visites à la Fnac. Mais parfois, on ne nous donne pas le choix, et j'ai du lire ce livre pour mes cours de communication. Dès la quatrième de couverture, on s'attend à une histoire compliquée et difficile.

    Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère - Nicole et ses grands-parents, vit ses premières années caché dans un grenier. La situation ne s'arrange guère après le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic n'est pas l'arriéré qu'on veut faire de lui. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore et qu'il redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver. S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit chez lui des lettres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là-bas, sur le bateau dont il a fait sa maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante de re-connaissance mutuelle - qui est aussi le dernier épisode de leurs noces barbares.

    Ceci ne laisse pas indifférent. C'est donc avec une certaine réserve que j'ai entamé ce livre. Psychologie d'un garçon perturbé, on n'arrive pas à s'identifier. On le suit, mais sans comprendre. Vraiment, très loin des personnages que j'admire. Et pourtant j'ai lu ce livre d'une traite, un jour m'a suffit (lequel jour m'a vu dévorer en fait deux livres entiers). Au final ? Une histoire étrange mais intéressante et plutôt fort bien écrite. Un livre que je ne regrette pas d'avoir lu. Mais qui ne fera probablement jamais partie de mes préférés. A découvrir, si vous n'avez pas le choix ou que vous aimez la littérature étrange, psychologiquement difficile.