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  • Clarika - Joker

    Comme beaucoup de monde en parlait et que je déteste jouer les moutons, je n'avais pas voulu en savoir plus sur cette chanteuse et son album dont on disait pourtant du bien. Et puis, comme souvent avec ma petite personne, le moment de l'auto-contradiction est arrivé le week-end passé. Je dirige un blog musical et une nouvelle rédactrice m'a proposé de parler de Clarika. Bien sûr, je lui ai laissé ce plaisir, mais ça m'a intrigué et j'ai décidé d'y jeter un coup d'oeil, histoire de juger par moi-même. D'une part, ce fut une très agréable surprise cet album, mais en plus, j'ai un véritable coup de coeur pour l'une des chansons. Un duo Avec Lavilliers, qui s'appelle "Non ça s'peut pas". La chanson a tourné en boucle dans mon lecteur MP3 cette semaine, je ne m'en lasse pas. Parmi les titres qui ont vraiment retenu mon attention, on trouve "les patineurs" et "joker". Je pense que je vais approfondir prochainement la discographie de cette artiste à la voix si sympathique.

    A découvrir en tous cas.

  • Les contes de fée ne sont plus ce qu'ils étaient...

    Dans les contes de fée de notre enfance, les crapauds rencontrent toujours, par un formidable hasard, de belles et riches demoiselles et d'un doux baiser, deviennent de charmants princes sans défauts. La suite, vous la connaissez aussi bien que moi. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

     

    (L'émotion vous gagne, les larmes coulent.)

     

    Mais stop ! Je vous arrête tout de suite. Dans la vraie vie, nos chers amphibiens n'ont pas de si incroyables destinées. Les princesses des temps modernes sont plutôt du genre à baver devant des pop stars au talent incertain ou des mannequins au QI d'huître. Quant aux crapauds, vous aurez le bonheur de les voir stagner dans des étangs pollués ou s'éclater dans de glauques laboratoires. Bref, rien de bien transcendant.

     

    Mais parfois, loin du pays des nénuphars, justement dans l'un de ces inquiétants repères à savants fous, on trouve de sympathiques bestioles verdâtres. C'est le cas de Charlotte, une jeune et élégante grenouille, qui passe ses journées à refaire le monde dans son ridicule bocal en verre. Sa famille a succombé à une expérience douteuse et depuis, elle tourne en rond, attendant une nouvelle compagnie pour parler de la pluie et du beau temps.

     

    Un jour, alors qu'elle comptait pour la énième fois jusque 995653, elle aperçut son vieux scientifique à lunettes préféré déposer un bocal à quelques mètres d'elle. Curieuse, mais surtout ravie de l'animation que pouvait apporter un nouveau pensionnaire, elle scruta la prison transparente et découvrit avec stupeur son locataire.

     

    Autant qu'un batracien peut l'être, un magnifique crapaud la fixait de ses yeux globuleux. Leurs regards se croisèrent et le temps sembla s'arrêter, comme dans tout bon film à l'eau de rose. Aucune petite musique ne se mit en route, mais on devinait le coup de foudre. Charlotte en resta sans voix. Ceci ne posait pas problème car de toute façon, une grenouille, ça ne parle pas.

     

    Les jours passèrent et nos deux amphibiens restaient collés aux parois de leurs bocaux pour avoir tout loisir de se contempler. Il faut dire qu'ils n'avaient pas non plus grand-chose d'autre à faire. Finalement, le scientifique, pas si timbré que ça, se rendit compte de leur étrange manège et dans un immense élan de générosité, les fit placer dans un superbe bocal tout confort. Ce n'était probablement pas un château mais Charlotte et son amoureux, Théodore de son petit nom, étaient fort heureux ainsi. Leur coup de foudre ne leur apporta pas la liberté, faut pas abuser non plus, mais ils furent l'objet d'une étude très poussée sur les histoires d'amour chez les batraciens et de nombreux magazines relatèrent leur passionnante vie. On ne put jamais expliquer ce coup de foudre, mais une chose est sûre, de nos jours, les contes de fée ne sont plus ce qu'ils étaient…

     

    Si vous cherchez une vraie morale, il n'y en a pas.

     

    (Nouvelle écrite le 28 Novembre 2005 par moi-même pour l'atelier écriture du magazine Mood et faisant au final partie des deux sélectionnées par l'équipe de leur site).

  • Radio France - 26 Décembre 2005

    Quand j'aime quelque chose, je ne m'en lasse pas. C'est le cas des émissions radio. Juste après Noël, calme matinée sur Radio France. Encore 'le Fou du Roi' de Stéphane Bern. Cette fois-ci, j'avais un carnet pour noter le nom des chroniqueurs ! Il y avait donc : Bruno Masure, Muriel Cousin, Frédéric Martin, Eric Neuhoff, François-Xavier Demaison et Didier Porte. Les invités étaient d'ordre très gastronomique, le chef Michel Troisgros et Julie Andrieu, de plus en plus connue pour ses émissions/chroniques/livres sur la cuisine accessible. Les artistes venus interpréter leurs compositions (voire celles d'autres) étaient Tony Truand (je ne connaissais pas) et un pianiste dont je n'ai pas pu me souvenir du nom, n'ayant pas réussi à le comprendre pour le noter. Bref, c'était très orienté cuisine, mais malgré celà, c'était intéressant. J'adore Frédéric Martin qui m'a bien fait rire. Sa chronique est très drôle et c'est quelque chose de pouvoir le voir en même temps que l'entendre. Je ne le connaissais pas du tout avant d'avoir été à Radio France pour la première fois en Octobre. Un chroniqueur qui m'avait motivé à assister à cette émission-là, c'était Didier Porte. Il 'allume' la télé sur Oui Fm et c'est génial. Pas besoin de la regarder pour deviner ce qu'on a heureusement manqué. Je ne savais pas à quoi il ressemblait, et connaissant bien sa voix, il est presque irréel de le voir parler au micro. Encore une fois, je n'ai pas regretté le déplacement ! Vivement les vacances de février !

     

    Les photos, vous les trouverez ICI.

  • Europe 1, Avenue Montaigne et Champs Elysées - 21 Décembre 2005

    Après avoir assisté au 'Fou du roi' sur France Inter, j'avais très envie de refaire une émission de radio. Il n'y en a pas des masses des intéressantes, en public, mis à part 'On va s'gêner' sur Europe 1. Laurent Ruquier et sa bande enregistraient une rétrospective du premier semestre 2005, d'après les unes du Parisien. L'émission était enregistrée pour être diffusée le 29 décembre. Il y avait Philippe Geluck, Steevie, Christine Ockrent, Pierre Bénichou et Jean-Luc Lemoine pour accompagner Laurent Ruquier de leurs commentaires. C'était vraiment sympa, l'ambiance était décontractée. A la fin, j'ai même pu avoir un autographe de Geluck (le Chat). J'adore vraiment les studios de radio, je me sens dans mon élément. Ensuite, ce fut promenade sur l'Avenue Montaigne, de jour ce coup-ci puis les Champs Elysées. Il y a toujours de quoi ravir des yeux comme les miens. Le périple devait me mener jusqu'au Grand Palais, pour voir l'exposition 'Vienne 1900'. Malheureusement, trop de monde, trop d'attente et un mauvais temps m'ont dissuadée. Enfin, la journée avait déjà été bien remplie !

    Les photos se trouvent ICI.

  • Exposition John Lennon - 20 Décembre 2005

    Jusqu'au 25 juin 2005, je vous conseille vivement l'exposition Unfinished Music sur John Lennon, à la Cité de la Musique. Une exposition en 3 parties qu'une fan des Beatles comme moi ne pouvait pas manquer. Première partie, John Lennon, sa vie jusqu'à la séparation des Beatles. Des archives retraçant son enfance à Liverpool et pas mal de copies d'objets Beatles. C'est la partie que j'ai préféré, on se demande bien pourquoi. La seconde retrace sa vie avec Yoko Ono. Autant les premières salles étaient colorées, autant celles-là étaient très noir et blanc. Pareil, des archives, des vidéos, des reproductions des happenings, la carrière musicale solo. Ceci se termine par un documentaire-hommage présentant les 10 minutes de silence observées après l'assassinat. C'est tant impressionnant qu'on en pleurerait. Tous ces gens dans Central Park, muets, qui se recueillent, ça ne laisse pas de marbre. Après ce moment d'émotion, on débarque dans une petite salle pour la troisième partie. Une plante géante, à moins que ce ne soit un arbre taille nain, placé sur une estrade. Et des petits papiers où les visiteurs étaient invités à écrire un mot et à l'accrocher aux branches. C'était très joli, un peu de paix et de calme dans cet univers. Je ne suis sûrement pas objective en disant que j'ai beaucoup apprécié cette expo, mais je le pense vraiment (non, sans blague).

     

    Les photos, c'est par ICI que ça se passe.