Solidays - 9 Juillet 2005

Mon premier festival. Des places achetées au dernier moment, parce qu'on a eu une superbe promotion. Une certaine appréhension, n'ayant jamais assisté à ce genre de manifestation. Mais l'affiche du samedi m'intéressait grandement, et il faut savoir aller parfois au delà de ses craintes (notamment celles des foules) si on veut, pour la première fois, voir et écouter en live des artistes si connus. Un vrai concert quoi.

Pour commencer, AS Dragon. Horrible, vraiment, j'avais entendu à la radio une chanson, mais je n'ai absolument pas accroché.

Ensuite, The Servant. J'aimais beaucoup Orchestra, j'ai découvert Liquify et d'autres chansons vraiment sympathiques. Le chanteur un peu loufoque s'était bien dépensé sur scène et avait eu une pensée pour Londres. Touchant.

Le problème dans ce genre de festival, c'est qu'il faut toujours partir un peu en avance d'une scène pour être bien placé pour la suivante. Je me demande si j'ai vu un seul groupe ou artiste se produire en entier...

Après, les Ogres de Barback, ou comment ne pas paniquer quand toutes les personnes qui nous entourent se mettent à sauter dans tous les sens ? Celà dit, je les comprenais, cette musique, en live, c'est absolument génial ! J'adore tout ce qui est 'orchestre' et là, on était servi. Ils n'ont pas joué les quelques chansons que je connaissais mais ça restait excellent. L'ambiance était vraiment étonnante.

Ensuite, un groupe dont je connaissais l'album entier, Luke. Plutôt bons sur scène. Dommage que je n'ai pu me rapprocher. Quand on ne fait pas 1m60, on a du mal à suivre avec ses yeux... Ils ont joué aussi 'Pas assez de toi' de la Mano Negra, chanson que j'apprécie également.

Puis vint le tour de Saez. Artiste que je ne voulais encore pas écouter quelques temps avant parce que je n'aime pas ses fans. Je trouve lamentable de se considérer comme déprimé à la suite de l'écoute de ses chansons. Enfin, chacun son point de vue... Bref, j'ai finalement découvert de mon propre chef l'album Debbie, et c'était donc avec une oreille un peu critique que j'ai écouté les chansons que je ne connaissais pas. J'apprécie l'univers sombre et torturé du personnage. Une voix tremblante m'a laissé penser sur le moment qu'il est peut-être mieux sur ses albums. Depuis, j'ai découvert le reste, et je suis incapable de dire où il est mieux !

Garbage ou pourquoi j'ai voulu aller aux Solidays... Depuis des années, j'avais version 2.0 dans ma pile de CD et je ne connaissais qu'une chanson, Push It. Encore un hasard qui venait de me faire découvrir une autre chanson de l'album, I think I'm paranoid, et celui-ci a eu une nouvelle chance. Ce ne fut pas un mal car désormais, il figure parmi mes CD préférés et ce n'est pas peu dire. En me faufilant au maximum, j'ai pu me rapprocher de la scène et admirer un peu plus la fantastique Shirley Manson. Quel bonheur que d'entendre mes chansons préférées en live. Assurément l'un des meilleurs moments de la journée.

Pour finir la série de concerts, les Têtes Raides, que je connaissais essentiellement de nom. A vrai dire, je ne les connaissais pas du tout mis à part leur duo avec Noir Désir sur l'Iditenté... Mais ce fut très agréable. La musique festive comme ceci, il n'y a pas à dire, c'est formidable ! Ceci m'a d'ailleurs donné envie d'écouter un peu plus, même si aujourd'hui, mon répertoire n'est pas énormément fourni pour ce groupe...

J'aurais du y aller également le dimanche, au moins pour voir Camille. Malheureusement, un imprévu m'a obligé à rester chez moi. Mais Solidays, ce ne sont pas que des chanteurs et autres artistes, ce sont aussi de nombreuses animations, de la sensibilisation et beaucoup, beaucoup de monde.

Je pense que je vais tout faire pour y retourner cette année !

La bande passante - 13 juin 2005

L'opendisc est une invention plutôt sympathique. Pour ceux qui achètent encore des CD, ils connaissent peut-être ce système qui permet d'accèder, avec un ordinateur, à des bonus. Par un beau jour de juin (aucun souvenir du temps à ce moment-là, mais ça fait mieux de le dire ainsi), j'ai reçu un message du site Officiel de Déportivo, groupe que j'apprécie grandement pour son dynamisme. Il s'agissait d'un concours où le simple renvoi d'un mail pour s'inscrire permettait d'espérer recevoir une invitation pour l'enregistrement d'une émission. Bien sûr, j'ai envoyé, bien sûr, on m'a appelé, bien sûr, j'y suis allée.

Le Triptyque, Paris. Un bar où est enregistrée la Bande Passante, émission musicale sur RFI. Jamais entendu parler, mais qu'importe, il y a Déportivo. Les deux autres artistes qui se produisent, je ne connais pas du tout. Anais et Bertrand Burgalat. Dehors, une foule attend pour entrer, c'est affreux. Le hasard fait qu'un jeune homme me reconnait. Il était pion quand j'étais au collège, et je ne l'aurais pas resitué. J'ai découvert plus tard qu'il travaillait désormais pour le groupe et son label... Bref, en lisant le programme, je prends conscience que Déportivo passe en dernier et que je n'aurai pas le temps de les voir jouer en entier. Qu'importe, j'écoute les autres. Anais. Wah ! Quel choc... La vie est dure nous plonge dans son univers et si on a le malheur de croire que son répertoire n'est qu'ainsi, on prend une magnifique claque avec les chansons suivantes. Rap collectif, Christina, la plus belle chose au monde, on en prend pour ses oreilles ! J'en reste sans voix, incapable de dire autre chose que, cette fille-là, elle est étonnante ! Bertrand Burgalat, je n'ai pas aimé par contre. A vrai dire, j'ai trouvé ça plutôt mauvais et sans intérêt. Quand enfin ce fut le tour de Déportivo, il était quasiment l'heure de m'en aller. J'ai entendu Parmi Eux, deux fois car la première prise ne leur a pas paru satisfaisante. Ensuite, ce fut le métro. Le dernier train manqué, un retour laborieux, un taxi et toujours cette découverte à l'esprit. Anais, encore presque inconnue au bataillon à ce moment-là, est désormais une artiste en voie d'une belle reconnaissance qu'elle mérite amplement !

Un hasard, un bon moment, et une découverte musicale majeure pour résumer cette soirée ?

L'unique photo : (Déportivo, avec le présentateur)

 

Histoire de faire le point

Tout d'abord, je viens de me rendre compte que la plupart des commentaires étaient fermés, donc j'ai tout ouvert à nouveau.

Ensuite, il se trouve que ma rétrospective 2005 n'est pas complète, alors, je vais m'y remettre, car j'ai vu d'autres choses très sympas l'an passé ! Par contre, ce ne sera pas exactement illustré, n'ayant pas encore à cette époque la manie de tout photographier...

Après une semaine de dessin intensif, j'ai un peu mis un frein, et je reprendrai quand ça me manquera.

En lecture, je suis sur deux livres en même temps, et comme ce sont des pavés, j'ai besoin de plus de temps pour les finir.

Au plaisir,

Nelly :)

Jeanne Cherhal - Ma vie en l'air

Un magazine qui offre un CD avec son dernier numéro. Pourquoi pas ? J'écoute, la première chanson, du James Blunt en live. J'aime bien. La suivante, elle m'intrigue. Jeanne Cherhal, j'adore depuis un an. Mais cette chanson-là, elle ne me dit rien. Ma vie en l'air. Alors, j'écoute. Et bien, le contraire aurait été étonnant, mais... j'adooore. Il semblerait que ce soit la chanson d'une bande originale (du film du même nom), d'où mon ignorance sur son existence. J'ai beaucoup d'admiration pour Jeanne Cherhal et je suis bien contente de cette découverte. Maintenant, attendons patiemment son prochain album, à priori prévu pour l'automne.

 

(au final, je me suis arrêtée à la chanson n°2 du CD ^^) 

Yann Tiersen / Dominique A - Bagatelle

Pas de dessin ce soir, mais un coup de coeur. Une chanson, écoutée encore et encore aujourd'hui. Merveilleux hasard.

Pendant les dernières vacances, sans réfléchir plus que ça, j'ai acheté C'était Ici, le double album live de Yann Tiersen (alors à 9€ à la Fnac...). De Tiersen, j'adore la BO d'Amélie Poulain, celle de Good Bye Lenin mais plus que tout une chanson incroyable qui s'appelle Monochrome, interprétée par Dominique A. Comme je ne connais pas vraiment plus la discographie de Tiersen, mais que j'adore son univers, je me suis dit qu'un album live ne pouvait être que formidable, et que ça serait toujours bien à écouter quand je travaille... Alors, j'ai écouté, un peu, cet album, mais souvent, je ne mets que Monochrome. Et puis, hier soir, me souvenant vaguement l'avoir déjà entendue, j'ai mis la première du deuxième CD. Bagatelle, également interprétée par le même Dominique A. Et là, je découvre une vraie perle.

Surtout un passage, que je trouve presque sublime : "Bagatelle, que m'as tu promis ? Où m'as-tu mené ?"

Bref, à l'affût d'une autre chanson de ce style, il va falloir que j'écoute mon CD en entier... Mais au moins, à écouter bout par bout, j'ai un fantastique effet de surprise à chaque fois que je fais une découverte !