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Livres

  • Nicci French - Jusqu'au dernier

    J'adore Nicci French, ce couple d'écrivain qui parvient à chaque thriller à nous plonger dans des histoires captivantes et souvent éprouvantes. J'ai terminé hier le dernier, justement appelé "Jusqu'au dernier".

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    L'histoire ? Une succession de meurtres sans rapports apparents, ou presque. Astrid Bell, l'héroine, jeune coursière, parcourt Londres à vélo pour livrer divers colis. Un soir, elle heurte violemment la portière d'une de ses voisines qui ne l'avait pas vu arriver. Le lendemain, cette dernière est découverte assassinée. Etrange ? Ce n'est rien en comparaison de la suite ! Un autre meurtre, plus sanglant, vient perturber la calme vie d'Astrid lorsqu'elle vient récupérer un colis chez une riche Londonienne qu'elle découvre sans vie... Les coincidences ne laissent pas la police de marbre qui est persuadée qu'Astrid a quelque chose à voir là-dedans. A moins que ce ne soit l'un de ses nombreux colocataires, avec qui elle partage une grande maison ? Au fil des pages, la tension entre les personnages augmente, révélant de nombreux secrets bien gardés jusqu'au final qui ne manquera pas de surprendre ! Un roman une fois de plus habilement mené, qui fait la part belle aux apparences trompeuses !

  • Bernhard Schlink - Le liseur

     

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    On m'a vivement conseillé ce livre, et c'est la seule raison pour laquelle je ne l'ai pas arrêté en cours de route. Je n'aime pas me forcer à lire un livre, ça n'a rien d'agréable, et celui-ci fut une corvée. Heureusement qu'il n'était pas trop long...

    Comment expliquer mon manque de conviction ? Il faut peut-être ajouter qu'en anglais, ce titre donne The Reader, le film pour lequel Kate Winslet a reçu un Oscar. Si je reste persuadée que le film doit être bien, la lecture est juste pénible et bien loin de ce que j'espérais. L'écriture est distante, froide, impersonnelle, ennuyeuse. Combien de lignes ai-je sauté ? Je ne les ai pas compté, mais j'en ai fait passer beaucoup...

    Pourtant, l'histoire, en elle-même n'est pas mauvaise. Quelques années après la deuxième guerre mondiale, le jeune Michael fait la connaissance d'Hanna. Vingt ans les séparent, pourtant, ils vont devenir amants. Au fil des jours et des rendez-vous amoureux, Michael va commencer à faire la lecture à Hanna, jusqu'au jour où elle va disparaître sans prévenir. Quelques années plus tard, il la retrouve par hasard sur le banc des accusés des procés nazis, et ceci va bouleverser ses souvenirs et l'aider à comprendre ce moment de son adolescence.

    L'intérêt de l'intrigue est complètement éclipsé par les mots de l'auteur. Peut-être est-ce la traduction qui a ôté toute dynamique. Je ne sais pas. Mais je pense que le moment venu, j'aurai bien plus de plaisir à découvrir le film, et le rôle d'Hanna interprété par Kate Winslet.

    Bref, un livre pas indispensable, sauf si vous aimez l'écriture fade et sans rythme.

  • Jean Teulé - Le magasin des suicides

    "Le magasin des suicides" n'est pas le premier livre de Jean Teulé que je lis. Il y a quelques mois, je m'étais plongée dans la lecture de "Darling" parce que l'histoire venait d'être adaptée au cinéma. Je peux difficilement dire que j'avais adoré, les faits étaient trop graves, embarrassants et comme Darling existe vraiment, il y a forcément un malaise devant ce qu'elle a vécu. La plume de Jean Teulé d'ailleurs passe complètement inaperçue derrière tout cela, et je n'avais donc pas beaucoup de préjugés à aborder "le magasin des suicides" qui est une pure fiction et bien annoncée comme telle dans la quatrième de couverture.

     

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    Le titre comme le résumé annonçait un roman original. Un magasin qui vend tout le nécécessaire pour réussir sa mort, quand on a raté sa vie, avouons que ce n'est pas banal. Mais je crois que c'est bien la seule chose de réussie... L'histoire d'abord, se situe difficilement, spatio-temporellement parlant. Il aurait été de bon ton de développer ceci, sans quoi on ne comprend pas vraiment quelle situation quasi tragique a provoqué des envies de suicide aussi massives... Il est même question de religions, mais même là, on cherche en vain le sens. Il aurait pu être intéressant de développer cet aspect-là, évoqué par des tours, ou tout simplement ne pas en parler.

     

    Pour présenter quand même en quelques mots la trame du livre : la famille Tuvache possède un magasin dédié au suicide, avec tous les gadgets possibles et imaginables pour bien faire les choses, selon ses goûts et moyens. Les parents sont aidés de leurs trois enfants, prénommés selon des morts plus ou moins célèbres : Vincent, l'ainé, Marilyn la cadette, et Alan le petit dernier. Si toute la famille est dépressive, sujette aux idées noires, ce dernier voit étrangement la vie en rose, ne prenant que le bon côté des choses... Evidemment, ce qui commence à agacer sa famille va finalement la toucher au point de faire changer sa vision de la vie et le fonctionnement du magasin.

     

    Au final, ce roman est beaucoup trop enfantin, peu développé malgré des idées intéressantes. Quant à la fin, elle est tellement floue que les avis divergent pour savoir comment tout cela se termine... A éviter, sauf pour se faire un avis...

  • Amélie Nothomb - Journal d'Hirondelle

    Amélie Nothomb, on aime ou on aime pas. Mais même en appréciant son style, il arrive qu'on soit déçu, que certains de ses ouvrages n'aient pas le même charme, voire qu'ils ne passent carrément pas. C'est à peu près le cas pour Journal d'Hirondelle...

     

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    Si le livre dans son ensemble propose une histoire originale, avec son tueur à gages dénué de sens (comprendre, l'odorat, le gout, etc) et de sentiments, dès lors où apparait le fameux journal d'Hirondelle, c'est flou, et tout perd de son intérêt. A part si j'ai mal lu, jamais on n'apprend le pourquoi du comment...

     

    Au final, j'ai fermé le livre sans en savoir plus qu'au début, le roman est trop court pour avoir le temps de s'attacher au héros, qui n'a d'ailleurs pas grand chose d'attachant, à tuer sans scrupules. Sans aucun doute, c'est loin d'être mon préféré !

  • Thierry Cohen - J'aurais préféré vivre

    Aujourd'hui, Jérémy a 20 ans. Pour l'occasion, il a décidé d'avouer son amour à la fille qu'il aime secrètement depuis un moment. Lorsque celle-ci le rejette, son coeur étant déjà pris, il s'effondre et décide de se suicider... L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais...

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    Un an plus tard, même jour, Jérémy se réveille... aux côtés de la jeune fille, étrangement très amoureuse de lui... Que s'est-il passé ? Jérémy ne comprend pas, il devrait être mort. Au lieu de ça, il est bel et bien parmi les vivants, avec une vie qui n'est assurément pas celle qu'il a laissé le jour de son tragique geste.

    A son réveil suivant, ce n'est plus une année, mais plusieurs qui se sont écoulées. Désormais, sa (presque) vie est rythmée par ces réveils le jour de son anniversaire, où il découvre chaque fois un peu plus une vie qui le dépasse, et qui va le pousser à découvrir une facette de sa personnalité qu'il ne connaissait pas, mais qui semble avoir pris le dessus...

    L'histoire est aussi prenante qu'originale, sur un fond un peu mystique. On suit Jérémy dans son questionnement, comment en est-il arrivé là ? On plonge avec lui dans ce destin qu'il ne contrôle pas et on attend avec lui de voir jusqu'où ça va le mener... Un roman assez court, facile à lire, et bien pensé !